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La 11ème circonscription électorale: Pascal Essou rejoint Talon
Publié le lundi 28 aout 2017  |  Le Matinal
Congres
© aCotonou.com par CODIAS
Congres des Républicains pour le développement
Glazoué dimanche 20 decembre 2015. Laurent Gnacadja réitère son appartenance aux FCBE




Le député Pascal Essou ne fait plus partie des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). C’est à travers une déclaration rendue publique le vendredi 25 août 2017 au Ceg 1 d’Aplahoué, qu’il a annoncé sa démission de cette formation politique. En Présence des sages et notables, des députés Dakpè Sossou et Lucien Houngnibo, et du maire de la Commune d’Aplahoué, Casimir Sossou, il a précisé que cet acte vise à amorcer le développement du département du Couffo.
Le député Pascal Essou ne milite plus au sein des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Il a mis un terme à son appartenance à cette formation politique, vendredi 25 août 2017 en présence d’un parterre de personnalités politiques. L’élu du peuple a présenté à ses militants les raisons fondamentales de son départ de cette alliance politique. Il a déclaré que cet acte résulte de sa volonté de prendre ses responsabilités vis-à-vis des cas de mépris des principes démocratiques et de discrimination qui ont droit de cité dans cette alliance politique des Fcbe et dont il est victime. « Le député que j’étais était constamment combattu sur le terrain, discriminé dans les avantages qu’on était en droit de prendre et contrecarré dans mes initiatives pour le mieux-être de mes militants. Les grandes décisions étaient prises de manière unilatérale sans se référer aux présidents de partis membres de l’alliance politique », a-t-il fustigé. Alors face à cette situation, il a décidé de quitter cette formation politique, afin de rétablir les fondamentaux de la vie démocratique au sein des partis politiques et d’aller de l’avant. Quant aux autres intervenants, dont les députés Lucien Houngnibo et Dakpè Sossou, cet acte qu’a posé leur collègue est salutaire, car il permettra aux populations de bénéficier des bonnes actions du gouvernement. « Lorsque le tam-tam change de rythme, on change de pas. L’acte que vient de poser notre collègue est à saluer, car on ne peut s’opposer au développement de son pays. Si nous voulons le développement, nous devrons soutenir le président de la République dans ses actions », a fait remarquer le député Lucien Houngnibo. Pour Dakpè Sossou, aucune localité ne peut se développer si elle ne soutient pas le Chantre de la rupture.

Claude Ahovè
(Br Mono-Couffo)
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