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Remise en question de la capacité du groupe PETROLIN à réaliser le projet Epine dorsale - Des affabulations grotesques contre le Groupe PETROLIN
Publié le mercredi 30 aout 2017  |  24 heures au Bénin
Samuel
© Autre presse par DR
Samuel Dossou-Aworet, Directeur Général du Groupe PETROLIN




Ils patientent un moment et retournent à l’offensive. Les adversaires bien connus du Groupe PETROLIN dans le cadre du projet de réhabilitation et d’extension du corridor ferroviaire Bénin-Niger ont trouvé un nouveau motif de déverser leur bile. « Il est reproché à PETROLIN de n’avoir ni l’expertise, ni les moyens » de mettre en œuvre le projet. C’est par ces mots qui dénigrent sans en avoir l’air, qu’un journaliste de l’hebdomadaire international Jeune Afrique a laissé accroire l’incapacité du groupe PETROLIN à mener à bien l’un des volets les plus importants de son projet « Epine dorsale » qu’est le chemin de fer Cotonou-Niamey.
Dans cette campagne d’intoxication de l’opinion publique nationale et internationale, c’est donc des affabulations mensongères qui sont distillées de temps à autre pour nuire à l’image de marque d’un homme qui n’a commis d’autre faute que de mettre ses moyens au service du développement de son pays, opposant ainsi sa vision au dessein d’un requin industriel bien connu dont les méthodes d’approche sur le continent africain, de son propre aveu, relèvent plutôt de « l’opération commando ».

C’est ainsi que depuis le 22 juillet 2010, les Etats du Bénin et du Niger, après un appel d’offres international dans l’optique de la réhabilitation, de la rénovation et de l’extension de leur corridor ferroviaire désormais obsolète, ont choisi le groupe PETROLIN pour réaliser le travail. Cette décision lui ayant été d’ailleurs formellement notifiée par lettre n° 001/2010/MTTA/MTTTATP/PR/CPC et par une lettre de Confort. Malheureusement, le temps de vaincre les lenteurs administratives, les tergiversations interétatiques et autres obstacles de diverses natures, une nouvelle donne va s’imposer en novembre 2013 : c’est la proposition faite à l’adjudicataire par les deux Etats de consentir à l’introduction dans la mouture initiale du projet d’un « opérateur stratégique » censé l’accompagner dans le partage des risques et des coûts. Bien que parfaitement capable de réaliser le projet tout seul, le Président du Groupe PETROLIN va accéder à la volonté des Etats. Depuis, il éprouve la fourberie de celui qui devait être pour lui un partenaire, et qui tente de l’évincer notamment à coups d’insinuations, de mensonges, de complots…

Dans le dernier article en date publié dans Jeune Afrique, au-delà du soupçon d’incapacité financière qui peut être battue facilement en brèches, c’est sur la fibre sociale que tentent de jouer les détracteurs. Ils évoquent en effet le fait que le groupe Bolloré ait, à un moment donné payé les arriérés de salaires des cheminots de l’ex-OCBN sans préciser ou rappeler qu’à cette époque, le Groupe PETROLIN complètement ostracisé par le gouvernement du Bénin, avait été écarté de toutes les actions relatives à la réalisation des obligations relatives à la prise en main du projet. De plus, ils feignent de ne pas savoir, ils s’en cachent bien en tout cas, que les fonds qui ont été versés aux cheminots proviennent d’un prêt consenti au groupe Bolloré par des banques et garanti par les deux Etats. Ce qui signifie qu’en cas de défaut de remboursement, il reviendrait au Niger et au Bénin de s’en acquitter. Les auteurs de l’article font également et naturellement abstraction du fait que dans son dossier d’appel d’offres, le Groupe PETROLIN avait offert lui aussi de payer la totalité des arriérés salariaux aux cheminots, de leur conserver leurs emplois et leur octroyer de bonnes retraites le cas échéant, et même d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. Toutes choses qui n’ont pas pu être faites dans la mesure où PETROLIN avait été écarté de tout. Aucune mention n’a été faite non plus des récentes manifestations publiques des syndicats de cheminots, libérés du poids des pressions politico-financières antérieures. Ces manifestations avaient en effet pour appel un appel au secours lancé à Monsieur Samuel DOSSOU-AWORET et une interpellation des Etats dans la perspective d’une résolution rapide et positive de la crise.

Interrogé sur le sujet, le PDG du groupe PETROLIN conforté par l’arrêt N°11/RC/2015 de la Cour d’appel de Cotonou et confiant en la justice pour le verdict attendu en appel, se dit prêt à agir et confiant en la clairvoyance des Chefs d’Etat béninois et nigérien qui ne devraient viser que les intérêts de leurs concitoyens et de leurs peuples dans ce dossier. Quant à la campagne de désinformation qui n’en finit plus, il attend sereinement, dit-il, les prochains épisodes et saura toujours y faire face sans faux-fuyants.

Paul Tonon


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