C’est l’organe qui est appelé à assurer d’une manière ou d’une autre la survie des artistes béninois. Le Bubedra, a normalement la mission essentielle de collecter les droits d’auteur et les droits voisins des artistes béninois qui y souscrivent. Ensuite, il se charge de les reverser aux auteurs, compositeurs et éditeurs selon les principes qui les lient. De ce fait, cette structure a l’obligation d’avoir une présence influente sur le territoire national, notamment sur tous les lieux publics ou privées qui utilisent les œuvres de l’esprit à des fins lucratives ou non. Ainsi, les buvettes, bars, maquis, restaurants, auberges, motels, hôtels, grands magasins, supermarchés, boîtes de nuit, salons de coiffures, et autres lieux publics ou privés qui diffusent de la musique béninoise devraient contribuer à l’épanouissement des créateurs des œuvres qu’ils consomment en payant régulièrement des redevances. Autant pour les organes de presse audiovisuelle, que pour les organisateurs de spectacles et autres manifestations à caractère festive. Mais également, vu l’évolution et l’impact des NTICS, le Bubedra (Bureau Béninois des Droits d’Auteurs) a désormais le devoir de marquer sa présence sur internet, notamment, les plateformes qui mettent à disposition de la musique béninoise.Or, voilà que le Bubedralui-même n’a pas un site régulièrement actualisé. Le drame est que la récente mise à jour du site (www.bubedra.org) date de 2014 ; soit trois ans déjà que le site n’a fait l’objet d’aucun intérêt pour les équipes dirigeantes. Comment est-ce possible quand on sait que désormais plus de 50 % de la musique béninoise passe par internet ? Quel garantie offre une telle négligence quand on sait qu’il importe que la société nationale des droits d’auteurs puisse faire des partenariats avec celles des autres pays, afin de permettre un meilleur suivi des droits des artistes qui vont se produire ou ceux dont les produits sont joués en dehors du pays ?Pourtant, il existe des moyens plutôt accessibles pour avoir des sites fiables et professionnels.
TG