Les responsables des trois organisations estudiantines de l’Uac notamment la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb), l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb) et l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb) sont montés au créneau hier, mercredi 30 août 2017 pour se faire entendre. Déplorant la façon dont les crises sont gérées ainsi que le mutisme des autorités face à leurs revendications, ils appellent à un dialogue franc.
« Etat des lieux et perspectives des mouvements étudiants » , c'était autour de ce thème que les trois présidents des associations faitières qui sont Gounou Alimi, président de la fédération nationales des étudiants du Bénin(FNEB), Alain Nouho, président de l'union nationale des étudiants du Bénin(UNEB) , Rodolphodah-Kindji, président de l'union nationale scolaire des étudiants du Bénin(UNSEB), ont exprimé leurs préoccupations . Pour le nouveau président de l'unseb, Rodolphodah-Kindji, l’atmosphère est crispée. A en croire ses propos, depuis le 26 juillet 2017 que la suspension des organisations faitières a été levée, le décret devant fixer la collaboration du gouvernement et des étudiants n'a pas pris corps jusqu'à ce jour. « Les étudiants représentent une masse et ils ont besoin de se faire représenter nous voulons une porte de dialogue pour une année académique » a-t-il souligné. Selon GounouAlimi, le temps passe, les générations passent mais les problèmes des étudiants restent les mêmes. Ainsi, au nombre des préoccupations soulevées par …figurent : celles liées au système Licence Master Doctorat(LMD) qui n'est pas harmonisé dans les entités, les facultés et dans les écoles; la destination inconnue des frais d'études de dossier des années antérieures; le non-respect de l'arrêt 034 fixant les frais de retrait d'acte administratif, le coût élevé des formations en master ; le retard des allocations que sont les bourses, les frais de mémoire ; l'informatisation de toutes les plateformes ; le décalage entre le calendrier social et le calendrier universitaire. Pour Alain Nouho, il faut que le cadre universitaire favorise également les personnes handicapées
A.Adeyemi et E. N’tina (stag)