La deuxième mandature du Parlement des jeunes du Bénin a officiellement pris fonction, ce lundi 4 septembre. Elle a été installée par le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Robert Gbian, représentant le président de l’institution parlementaire.
C’est parti depuis ce lundi 4 septembre pour la deuxième législature du Parlement des jeunes du Bénin (Pjb). Au nombre de 85 membres dont 21 filles, les jeunes parlementaires ont été officiellement investis pour un mandat de trois ans. La cérémonie d’investiture a été présidée par le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Robert Gbian.
D’entrée de jeu, celui-ci a félicité les membres de cette deuxième mandature du Pjb pour avoir été les meilleurs à l’issue du processus de leur sélection qui a été, selon lui, transparent, et auquel ont pris part près de 900 jeunes, tous sexes confondus. Robert Gbian a insisté sur les challenges de la deuxième mandature du Pjb. « Les défis qui vous attendent sont aussi nombreux que diversifiés. Ils concernent les domaines politique, économique, social, environnemental, des Odd, de la santé sexuelle et de la reproduction, des maladies sexuellement transmissibles, des Tic… », a souligné le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale. Robert Gbian a également mis un accent particulier sur les responsabilités qui incombent désormais à la deuxième mandature du Pjb. Il s’agit notamment d’initier les jeunes à l’activité parlementaire, de développer dans l’esprit des jeunes, les valeurs de paix, de tolérance, de dialogue et de démocratie et d’offrir aux jeunes, un cadre d’échanges et de dialogue sur les problématiques de la jeunesse et d’informer, sans orientation partisane, la jeunesse sur les préoccupations majeures engageant son avenir.
Robert Gbian a invité les jeunes parlementaires à ne pas perdre de vue que l’un de leurs moyens d’actions est, entre autres, de formuler à l’Assemblée nationale des recommandations sur des questions de la jeunesse. Il déplore malheureusement que la contribution de la jeunesse à l’effort national soit handicapée par un certain nombre de maux tels que le sous-emploi, le chômage, l’inadéquation formation-emploi et la cybercriminalité….
Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale a invité les membres de la deuxième mandature du Pjb à mettre en place leur bureau et les autres instances de l’institution telles que les commissions permanentes. Robert Gbian leur a conseillé de tenir compte de l’approche genre et aussi de la configuration géographique nationale?
Historique du Pjb en bref
Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale a rappelé l’historique de la naissance du Parlement des jeunes du Bénin. Selon Robert Gbian, l’idée est partie de la création d’un Parlement francophone des jeunes suscitée par l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf). Celui-ci devrait avoir pour objectifs de promouvoir le sens de la citoyenneté et l’engouement pour des responsabilités politiques au niveau des jeunes de l’espace francophone. Ce qui devrait permettre aux jeunes qui apparaissaient sous informés du fonctionnement des institutions de leurs pays respectifs. C’est ainsi que lors du sommet de Moncton au Canada en septembre 1999, les chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé de la mise en place du Parlement des jeunes dans l’espace francophone à l’Apf, a expliqué le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale.
La première réunion de ce Parlement eut lieu au Québec du 08 au 10 juillet 2001 à la vingt-septième session ordinaire de l’Apf avec l’adoption de « la Charte du jeune citoyen francophone pour le XXIe siècle » présentée aux chefs d’Etat et de Gouvernement au sommet de Beyrouth au Liban. Les conditions générales de la mise en place d’un Parlement des jeunes au niveau national seront dégagées en juillet 2005 plus précisément à la 31e session de l’Apf. C’est donc au regard de ces conditions que plusieurs pays, membres de l’Apf, ont mis en place leur Parlement des Jeunes. Le premier Parlement des Jeunes du Bénin, respectant les normes édictées par l’Apf, a été installé le 3 septembre 2014, rappelle Robert Gbian.
Th. C. N.