Les Ecureuils locaux du Bénin, ont échoué à la porte de la qualification du Championnat d’Afrique des nations (Chan) Kenya 2018 en se faisant éliminer, samedi 19 août 2017 par leurs homologues du Nigéria (2-0) à Kano. Ceci, pour le compte de la manche retour du second etdernier tour des éliminatoires du Chan 2018. A l’aller, le Bénin avait pris un petit avantage en s’imposant (1-0). L’unique but a été marqué par Mama Seibou sur penalty.
Et pourtant, alors que le Nigéria menait au score (2-0), il suffisait aux poulains du sélectionneur béninois Oumar Tchomogo de marquer qu’un seul but pour valider leur billet pour le rendez-vous du Kenya en janvier 2018. Mais comme une malédiction, l’unique but qui devrait changer les donnes d’une génération a été vendangé par le capitaine Mama Seibou sur penalty. Conséquence, le Bénin ne se verra pas citer parmi les pays qualifiés pour Kenya 2018. L’histoire s’est donc répétée comme au Mali où le Bénin avait toutes ses chances en main pour se qualifier à la Coupe d’Afrique des nations (Can) Gabon 2017. En ce temps, il suffisait d’un match nul ou d’un revers moins lourd pour que le Bénin valida son ticket pour Gabon 2017. Mais il a manqué à Oumar Tchomogo, l’expérience des matches décisifs. Conséquence, le Bénin a été humilié par le Mali (5-2), ratant ainsi la qualification pour Gabon 2017. Onze mois après, le même scénario s’est produit presque à Kano au Nigéria. Le Bénin a raté sa première qualification d’une compétition du Chan. En outre, on ne peut occulter l’échec du côté du Burkina Faso pour les préliminaires du mondial Russie 2018 (2-1 puis 2-0). En somme, sur le banc des Ecureuils du Bénin, Oumar Tchomogo s’est bloqué à la porte de la qualification de deux grandes compétitions du continent alors que, ces deux portes n’étaient pas cadenassées.
Fossé entre bon joueur et bon sélectionneur…
Jadis joueur, Oumar Tchomogo faisait rêver tout un peuple. On se rappel le match Madagascar # Bénin où les Ecureuils étaient menés au score (0-2). Mais l’actuel sélectionneur du Bénin, avec la chance et tout le calme qu’on lui connaissait, avait marqué deux penaltys. La suite, tout le monde le sait. Ce fut la qualification sous une pluie battante. Le fossé entre bon joueur et bon sélectionneur est large d’un sélectionneur à un autre. En tant que sélectionneur, la chance ne lui sourit plus ? Ou bien, est-ce à dire qu’il lui reste à apprendre dans ce nouveau métier ? Ou Oumar Tchomogo est-il limité ? Ce qui est certain, les faits sont là et sont irrévocables. On sera unanime là-dessus qu’il manque beaucoup de choses à l’ancien buteur des Ecureuils du Bénin. Il devra cependant retourner à l’école pour mieux se perfectionner. Ou doit-il apprendre aux côtés de grands entraineurs comme l’a fait le Français Zinédine Zidane ? Ou encore faut-il au pis des cas, se trouver un club pour gagner en expérience comme l’ont fait d’autres joueurs comme Alain Gaspoz, Moussa Latoundji ou Didier Deschamps ? Car c’est une évidence que l’expérience des grands matches ou des matches décisifs a manqué sur ces deux doubles confrontations (Mali # Bénin et Nigéria # Bénin). Si non, Oumar Tchomogo aurait écrit une autre page de son histoire dans l’arène du football béninois en tant que sélectionneur. Oumar Tchomogo : Malédiction ou malchance? Chacun a certainementson avis !!!
A.F.S.