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Expropriation du domaine du Port pétrolier de Sèmè-Podji: La Commission empêche la mafia de dormir
Publié le jeudi 7 septembre 2017  |  Le Matinal
Romuald
© Autre presse
Romuald Wadagni, Ministre de l`Économie et des Finances du Bénin






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Expropriation du domaine du Port pétrolier de Sèmè-Podji: La Commission empêche la mafia de dormir
Groupe de Presse Le MATINAL septembre 7, 2017 Expropriation du domaine du Port pétrolier de Sèmè-Podji: La Commission empêche la mafia de dormir2017-09-07T07:16:09+00:00 ACTUALITES, MANCHETTES No Comment
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wadagni
Le ministre Wadagni et son équipe déterminés à réussir le projet

Le démarrage des travaux de construction du Port pétrolier en eau profonde à Sèmè-Podji est imminent. Cet imposant marché gagné par l’entreprise de Samuel Dossou-Aworet, attise l’appétit de la mafia foncière. L’objectif étant de retarder la réalisation d’un projet cher au président Patrice Talon.
En janvier 2010, l’Etat béninois et la société Pic Network avaient signé une convention cadre pour la réalisation du Projet Epine Dorsale. A travers cette convention, la société de notre compatriote Samuel Dossou-Aworet, devrait réaliser la construction du Port pétrolier, minéralier commercial en eau profonde de Sèmè-Podji. Pour ce faire, le processus d’expropriation du domaine a débuté en 2008. La procédure d’expropriation est régie par la loi N°2013-01 portant Code foncier et domanial en République du Bénin. Mais, depuis quelques jours, dans le cadre de la réalisation du projet, une cabale est enclenchée contre l’Agence nationale du domaine et du foncier (Andf) et son directeur. Une mafia foncière, cupide et anti-développement, tente de brouiller les cartes, afin de retarder la mise en œuvre de ce projet cher au Chef de l’Etat, Patrice Talon. Afin d’éviter les inutiles contradictions et complications inhérentes à ce grand projet, la Commission interministérielle chargée de conduire le processus, avait anticipé, jugeant utile de réunir tous les représentants des populations, les experts du foncier, des impôts, de l’immobilier autour d’une table à Grand-Popo. Les travaux de cet atelier ont accouché d’un document déjà soumis au gouvernement pour adoption en Conseil des ministres. Les résultats et recommandations de l’atelier ont permis d’actualiser le coût de dédommagement de 18 milliards de francs, avec pour prix, 3000 francs le m2 pour les terrains munis de titre foncier, et de 2520 francs Cfa pour les terrains non-munis de titre foncier. Par ailleurs, en attendant les discussions en Conseil des ministres, la Commission interministérielle a poursuivi ses travaux, dont les recommandations ont abouti à l’organisation des rencontres d’échanges et de sensibilisation à Sèmè-Kpodji du 21 au 25 août 2017.

Talon fait la promotion des promoteurs locaux

Mais apparemment, les diligences du ministre des Finances, Romuald Wadagni, du Chef de l’Etat, Patrice Talon et du directeur de l’Andf, ne plaisent pas à certains. Beaucoup avaient en effet, supputé et claironné à tue-tête, que le projet de construction du port de Sèmè-Podji avait capoté et n’aurait plus lieu. D’autres, mus par une mauvaise foi évidente, faisaient circuler des affabulations selon lesquelles le promoteur, Samuel Dossou-Aworet serait en brouille avec le Chef de l’Etat. Avec l’imminence de la réalisation du projet, et le début des grands travaux, on ne peut plus mettre en doute la détermination de Patrice Talon à faire la promotion des siens. Samuel Dossou-Aworet est bel et bien promoteur de cet important projet, dont les répercussions et retombées économiques sont attendues pour Sèmè-Podji et alentours. Ceux qui, par presses interposées, répandent des approximations, n’ont réellement pas une exacte connaissance du dossier. Par ailleurs, selon les spécialistes, l’Etat étant propriétaire du domaine au titre foncier 661, il aurait pu procéder à un déguerpissement pur et simple des occupants des lieux. Mais, mu par la fibre de la solidarité, il s’est évertué à dédommager les habitants, conséquemment aux propositions de la contre-expertise. Il est donc à saluer le rôle joué par Victorien Kougblénou, directeur de l’Andf, pour garantir l’intérêt des propriétaires terriens.
Jean-Paul M.
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