Le député Rachidi Gbadamassi marque à la culotte les sbires du régime défunt qui passent le clair de leur temps à polluer l’opinion par des allégations mensongères faisant état de mal gouvernance au sommet de l’Etat sous le régime du Nouveau départ. Après avoir relevé les scandales qui portent la marque Yayi et dénoncé la mauvaise foi des pseudos opposants, le député de la 8ème circonscription électorale les a invités à un débat contradictoire.
Rachidi Gbadamassi ne supporte pas que des ennemis du développement, ceux qui ont saigné le pays dix (10) ans durant, s’érigent aujourd’hui en donneurs de leçon. Par l’entremise d’un point de presse au cours duquel il s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité, il leur a rabattu le caquet. L’ancien maire de la cité des Kobouru a rafraichi la mémoire aux partisans de Yayi Boni. La gestion scabreuse de la filière coton et celle des véhicules d’occasion, l’affaire Cen/Sad et la nébuleuse Icc-services sont les morceaux choisis par Gbadamassi pour rappeler aux donneurs de leçons en panne d’inspiration que leur gestion n’a pas été aussi saine comme ils tentent de le faire croire au peuple. Après avoir tressé les lauriers au gouvernement du Nouveau départ pour avoir réussi à faire gagner à l’Etat, pour le compte de la campagne cotonnière 2016-2017, plus de 54 milliards de francs Cfa, Rachidi Gbadamassi a dénoncé le détournement de plusieurs milliards de francs Cfa sous Yayi. Selon lui, la Centrale d’achat des intrants agricoles qui a été créée pour la gestion de la filière coton a été transformée en un outil de détournement des deniers publics. Pour illustrer ses propos, il a évoqué la subvention de la filière coton à hauteur de 125 milliards de francs Cfa au titre des années 2013 à 2016 sans aucun résultat tangible. A en croire l’ancien maire de Parakou, c’est le même esprit de banditisme qui a caractérisé la gestion du secteur des véhicules d’occasion sous Yayi. Pour lui, le gouvernement défunt se serait arrangé pour ensevelir complètement la filière. Le député de la 8ème circonscription électorale s’est également prononcé sur le dossier Cen/Sad. Sur ce point également, plusieurs détournements auraient été orchestrés. Il s’agit de faramineux montants d’exonérations non justifiées de près de 100 milliards de FCfa qui auraient été partagés entre “copains”, affirme le député. Pour ce qui concerne l’affaire Icc Services, elle aurait été montée de toutes pièces par la mafia au sommet de l’Etat, indique Rachidi Gbadamassi. Tout en défiant les vuvuzélas du régime dit du Changement ou de la Refondation, il les a invités à un débat contradictoire pour les confondre. Reste à ces derniers de relever ce défi pour laver leur honneur.
Odi I. Aïtchédji