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Licenciement au Cenagref : Talon fait de nouveaux chômeurs
Publié le mardi 12 septembre 2017  |  Matin libre
José
© aCotonou.com par Didier Assogba
José Didier Tonato, le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, lors de la célébration de la journée Mondiale de l`environnement au Bénin
Cotonou, le 05 juin 2017. Le gouvernement Béninois et le programme des Nations Unies au Bénin ont célébré la journée mondiale de l`environnement à la plage de Fidjrossè.




Le cercle des sans-emplois au Bénin s’agrandit. Patrice Talon et le gouvernement ont renvoyé, il y a peu, plusieurs agents du Centre national de gestion des réserves de faune (Cenagref) en poste au parc Pendjari.

Décidément, le compteur des mauvaises nouvelles ne cesse de tourner sous le régime de la Rupture. Plusieurs agents du Cenagref sont licenciés depuis quelques jours. De sources informées, il s’agit des travailleurs en poste au parc Pendjari. Selon les mêmes sources, le personnel du Cenagref en poste au Parc W n’est pas encore inquiété. Mais il pourrait l’être en mai 2018 après la délégation de gestion dudit parc. Le Cenagref devrait être chassé de la tête de cette réserve comme c’est le cas au parc Pendjari contrôlé aujourd’hui par l’Ong sud-africaine African Parks network. Le personnel en service à la direction du Cenagref n’est lui aussi pas encore viré. Seulement, nos sources soutiennent qu’il pourrait bientôt subir le même sort que certains collègues. Il y a tout de même une évidence : le président Patrice a à nouveau détruit des emplois. Alors que le peuple traverse une période assez difficile, c’est le moment qu’a choisi le gouvernement pour se séparer de certains travailleurs qui se sont sacrifiés pour l’Etat. Ils rejoignent le rang d’autres employés renvoyés de l’administration publique par le régime de Patrice Talon. Ils pourraient vivre la même situation imposée aux anciens de l’Office national d’appui à la sécurité alimentaire (Onasa) ainsi que ceux de l’Office national de stabilisation et de soutien des prix des revenus agricoles (Ons) ou encore celle de plusieurs travailleurs de la Société nationale pour la promotion agricole (Sonapra). Certes, il faut assainir l’administration publique. Mais, doit-on au nom de réformes, ruiner des vies ou détruire plusieurs familles? La question ne manque pas de pertinence tant le Bénin pourrait avoir à trouver des solutions à des milliers de sociaux suite aux vagues de licenciement déplorées depuis avril 2016.

Mike MAHOUNA
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