Une gouvernance à visage social. Patrice Talon et son gouvernement accordent du prix à la question de la prospérité partagée. Depuis hier, le régime a mis en branle le vaste Programme de protection des couches vulnérables (Ppcv). D’un montant global de 5.240.000 répartis sur l’ensemble du quinquennat, et financé essentiellement par le budget national, ce programme se veut être le bras armé des interventions et appuis de l’Etat au profit des couches vulnérables que sont les orphelins et enfants vulnérables (Oev), les personnes vivant avec le Vih (Pvvih), les personnes handicapées, les personnes de troisième âge et les autres cibles rassemblées sous le vocable ‘’famille/ménage’’ extrêmement pauvres.
A en croire le coordonnateur du Ppcv, Nassirou Kassoumou Hararou, il s’agira notamment d’assurer la prise en charge psychosociale (médicale, alimentaire, scolaire et professionnelle) de ces personnes, de promouvoir leur inclusion et intégration socio-économique, de renforcer les capacités en infrastructures sociales qui les accueillent par la construction/réhabilitation et l’équipement des structures à elles dédiées.
Le Nouveau départ en plein dans le social
Hier donc, la ministre en charge des affaires sociales a procédé au lancement de l’opération : ‘’remise de kits scolaires et nutritionnels aux Orphelins et enfants vulnérables (Oev) et aux centres d’accueil au titre de l’année scolaire 2017-2018. Au dire de Adidjatou Mathys, cette opération concerne les 45.000 Oev dénombrés au Bénin à fin juillet 2017. « Pour cette première étape, des kits scolaires seront distribués à 18.000 Orphelins et enfants de haute vulnérabilité au primaire et au secondaire dans environ 42 communes pour leur permettre de reprendre les classes avec joie… », a déclaré la ministre des affaires sociales. En effet, le Programme de protection des couches vulnérables (Ppcv) est en conformité avec l’axe stratégique 6 du Programme d’actions du gouvernement (Pag) intitulé : ‘’Renforcement des services sociaux de base et protection sociale’’, et démarre par les enfants, parce qu’ils sont plus vulnérables que les adultes en raison de leur immaturité physique et psychosociale.
Le lancement du Ppcv est donc la preuve, s’il en est encore besoin, que le régime du Nouveau départ est en plein dans le social. Après la relance du microcrédit aux plus pauvres nouvelle génération, le démarrage du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch), la relance des cantines scolaires, le gouvernement s’engage aujourd’hui dans la mise en œuvre d’un vaste programme de protection des couches vulnérables. Sans tambour ni trompette, Talon imprime sa marque à la République. A l’heure du bilan, les aveugles verront.
Arnaud DOUMANHOUN