Depuis peu, il ne se passe de jours sans que l’on ne lise sur les réseaux sociaux ou dans la presse, un article sur le ministre de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni. Si ce n’est pas la France qui aurait gelé ses avoirs, c’est qu’il serait dans une situation de conflit d’intérêt avec sa sœur dans des passations de marchés publics. Face à ses écrits qui circulent çà et là, une série de répliques qui laissent transparaître un regain d’activités dans l’entourage de l’Argentier national. A défaut de répondre directement, on peut aisément constater que Romuald Wadagni se débat via ses justifications qui tentent de le laver. Plus d’une dizaine de démentis déjà au nom du jeune ministre. Cela pourrait amener à se demander ce qui le fait courir, lui et toute sa défense. Qui s’excuse s’accuse, dit-on. Sinon, quel intérêt Wadagni a à se justifier tant ? Du moins, s’il ne se reproche absolument rien, pourquoi jugent-t-ils (y compris « ses » activistes des réseaux sociaux), opportun de répondre à ce qu’on peut considérer jusque-là comme des rumeurs ? Ce faisant, c’est que soit Romuald Wadagni a pris goût du portefeuille à lui confié depuis avril 2016, soit il n’a plus sa sérénité en cette veille d’un remaniement qui serait imminent, selon des indiscrétions. Si l’Argentier national qu’on dit être « le bon petit » du chef de l’Etat était si sûr de lui-même, l’on ne devrait pas assister à ce branle-bas sur la toile et dans une certaine presse. Autrement dit, Wadagni doit plutôt chercher à convaincre son patron Talon, qui est le seul à avoir le pouvoir discrétionnaire de le dégommer ou non, que de vouloir laver son honneur à travers des écrits sur les réseaux sociaux. De toutes les façons, des investigations sont en cours et, le moment venu, l’opinion pourra être situé sur ce qu’il en est réellement de ses supposées affaires qu’on colle au ministre des Finances.
Worou BORO