Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Privatisations des sociétés d’Etat sous la Rupture : La Cstb condamne la politique de « tout privé et de l’Etat minimum »
Publié le vendredi 15 septembre 2017  |  Matin libre
Paul
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Paul Èsse Iko,Secrétaire général de la Cstb lors de la Conférence de presse du Front pour le Sursaut Patriotique FSP.
Cotonou, Codiam le 25 Août 2017. Le Front pour le Sursaut Patriotique invite le president Patrice Talon a un dialogue politique national pour réorienter la gouvernance du Bénin pour un développement harmonieux.




La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) désapprouve la gestion faite par le régime du Nouveau départ, des affaires publiques. A l’issue des travaux du 5è Congrès ordinaire de la centrale syndicale qui s’est déroulé du vendredi, 08 au samedi, 09 septembre 2017, les nouveaux membres du Conseil confédéral national ont décidé de brandir une motion pour dénoncer la politique de privatisation des structures étatiques. La Cstb condamne dans ladite motion, la privatisation des secteurs stratégiques de l’économie nationale et de la santé, sous le régime Talon (l’eau, la communication, l’énergie etc.). Des privatisations “sauvages” généralement accompagnées des licenciements massifs des travailleurs, faisant accroître le taux de chômage et de pauvreté dans le pays. Tout en exigeant le retour des sociétés privatisées dans le patrimoine de l’Etat, la Cstb invite les militants et les populations à se mobiliser pour combattre ladite politique du régime Talon. (Lire la motion)

Motion à propos de la privatisation tous azimuts des secteurs stratégiques de l’économie et de la santé

Considérant que :

1- Depuis la conférence nationale, il a été réaffirmé l’interdiction de privatiser les secteurs stratégiques et vitaux de l’économie nationale sous quelque prétexte que ce soit, à savoir : les secteurs de la santé, de l’eau, de l’énergie, de la communication, des mines, les secteurs maritime et agricole, etc. …

2- Il en est ainsi parce qu’il s’agit de secteurs névralgiques de l’économie nationale et de la vie de notre peuple ;

3- Malgré cette interdiction, le Président Patrice TALON depuis son arrivée au pouvoir en avril 2016, a fait l’option du « tout privé et de l’Etat minimum » sous le prétexte fallacieux que l’Etat est mauvais gestionnaire ;

4- Ce choix politique d’accaparement et de privatisation à outrance au profit du Président Patrice TALON et son clan, se traduit par la désarticulation et la privatisation sauvage de toutes les entreprises publiques et parapubliques : OCBN, SBEE, SONEB, SONAPRA, ONS, ONASA, CNHU, HOMEL, Hôpitaux de zone, Bénin-Télécom, etc. … sous des vocables aussi divers que variés (privatisation ; mise en concession ; affermage, gestion déléguée, etc. …)

5- Cette privatisation sauvage s’accompagne de licenciements massifs de travailleurs abandonnés à leur sort.

Les délégués au 5ème congrès ordinaire de la CSTB :

Dénoncent cette politique de « tout privé et de l’Etat minimum » caractéristique du gouvernement de la rupture.

Condamnent ladite politique qui met des mères et des pères de famille dans la rue et dans la désolation au mépris de leurs droits et des textes en vigueur reconnus aussi bien au plan national qu’international.

Lancent un appel pressant aux militants de la CSTB, aux travailleurs de tous les secteurs et au peuple tout entier à se mobiliser comme un seul homme pour :

1- Arrêter ces privatisations sauvages tous azimuts des secteurs vitaux et stratégiques de notre économie qui font du Bénin une entreprise privée au profit du chef de l’Etat et de son clan.
2- Exiger sans conditions le retour des sociétés privatisées dans le patrimoine de l’Etat.

Fait à Cotonou, le 08 septembre 2017
Le 5ème congrès ordinaire
Commentaires