Rude temps pour les braconniers. Dès les tout prochains jours, la Rupture, ils y goûteront. Avec une Brigade spéciale pour le Parc national de la Pendajri décrétée par le gouvernement, s’ils ne veulent pas se retrouver derrière les barreaux, ils feraient mieux, avant qu’il ne soit trop tard, de se trouver une autre activité. Capitale réforme pour la mise en place du tourisme durable au Bénin, la Brigade spéciale s’annonce, tout simplement, dans la chasse aux braconniers, avec une artillerie lourde et révolutionnaire.
Au Bénin, un Parc sécurisé dans son entièreté, avec des forestiers et rangers formés, bien équipés et disposant de véhicules résistants et d’avions ultra-légers pour soutenir les opérations anti-braconnage, je crois qu’en matière de protection de la faune et des espèces, on ne peut pas en demander plus. En outre, à l’aide d’un centre d’opération et de contrôle centralisé, 7 jours sur 7 et 24h sur 24, la communication en temps réel entre les surveillants sur le terrain et l’équipe en charge est assurée. Et, ce n’est pas tout pour la nouvelle Brigade spéciale.
Déjà, un centre de formation à l’intérieur du parc où des experts de la lutte contre le braconnage et des techniques militaires encadreront 100 rangers est en cours de construction. Aussi, et c’est primordial, les communautés locales à recruter pour encourager une attitude positive de la population vis-à-vis de la protection de la faune, auront leur partition à jouer.
Du moins, pour une industrie du tourisme durable au Bénin, il fallait se donner les moyens de sa politique. L’ambition nettement affichée grâce au partenariat avec l’Ong African Park, les étapes devraient s’enchaîner. En premier, la richesse du Parc. En second, sa réhabilitation. Enfin, sa sécurité et sa gestion pour attirer le maximum de touristes. A présent, à l’heure des constats, des attentes et des appréhensions, nous y voilà.
Déjà, une chose est presque certaine : la Pendajri aura sa Brigade spéciale. Elle s’active à inscrire son nom au rang des sites touristiques les plus visités du monde. Et pour ça, a jeté son dévolu sur une Ong à la renommée internationale. Mais déjà, l’objectif tracé, qu’il faut gérer les humeurs des uns et des autres. Et, ne comptons pas sur le capitaine Patrice Trékpo, syndicaliste forestier de son état, pour applaudir les réformes relatives à la sécurisation et à la gestion de la Pendajri. C’est même désormais, depuis sa dernière sortie médiatique, un secret de polichinelle. Le Sg Syna-Efc est contre l’affermage du Parc Pendjari. Soit.
Mais, actuellement, ce qui nous importe, c’est qu’à la fin, qu’il ait tort. Que ses illusions, il les perde avec la renaissance d’un Parc et des bénéfices à l’infini pour la nation. Sinon, échec et mat ! Et ça, au nom d’une Rupture éclairée, il faut l’éviter !
Angelo DOSSOUMOU