Remaniement à huis-clos
Le remaniement ministériel n’est pas renvoyé aux calendes grecques. C’est vraiment pour bientôt. Seulement, au regard de l’opinion publique, cela prend du temps parce que le président de la République ne subit aucune pression de quiconque et ne donne l’impression d’être préoccupé par la question. Or, il y travaille tous les jours à huis-clos. Discret par principe, il ne veut pas se tenir à l’écart de ce qui fait déjà partie de ses axes de gouvernance. A l’évidence, ses proches collaborateurs ne sont même pas intimement associés. De plus au Conseil des ministres du mercredi 13 septembre dernier, l’ambiance était d’ordinaire. Le suspense reste de mise sur toute la ligne. Cependant, le président a une date dans sa tête. Après avoir fini de faire ses pioches sans mener ouvertement des tractations avec ses alliés, il lèvera le sceau de la confidentialité. Une chose est certaine, c’est en téléchargement et le chef de l’Etat ne veut pas choisir qui veut, mais qui il veut pour bien faire.
L’équation dans les collèges
Les établissements secondaires d’enseignement général et technique connaissent déjà des difficultés avant le démarrage de la rentrée scolaire. Sur la question des vacataires, l’équation n’est pas totalement résolue, malgré le mécanisme mis en place pour leur recrutement. Avec les mutations intervenues dans les collèges, le départ des enseignants titulaires ou contractuels a laissé quelques vides qu’il va falloir combler. Les autorités réfléchissent à la solution adéquate pour s’en sortir. Faut-il faire appel à des enseignants vacataires dont les noms n’étaient pas retenus, ou faut-il lever l’interdiction d’enseigner dans plus trois établissements. Une autre approche qui ne manque pas de pertinence, c’est de prendre à la dernière minute les dossiers des vacataires déjà retenus dans un autre collège pour qu’il intervienne là où le besoin se fait sentir.
Une grande victoire !
Dans le procès opposant l’Etat béninois à l’opérateur économique qui s’était déclaré opposant N°1 au régime du Nouveau départ, le jugement a été rendu en faveur du premier. Ce qu’on sait déjà. Mais ce n’était pas gagné d’avance. Selon des indiscrétions, les conclusions déposées par l’Etat ont révélé la carrure et le professionnel de ses avocats conseils. Ce n’était pas n’importe quel dossier que tout le monde pouvait défendre et gagner. Il fallu un travail de géant conduit par deux bâtonniers de renoms, avec l’appui de grands noms au barreau du Bénin. Ils se sont d’ailleurs félicités de façon spéciale dès que le verdict est tombé au Tribunal de Parakou.