Art et Culture
Célébration de la culture béninoise : Le centre Cibako a vécu l’apothéose de ses journées portes ouvertes
Publié le lundi 18 septembre 2017 | Matin libre
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L’ambiance était festive à l’espace de documentation, de recherche et de la promotion de la culture Cibako. Le Centre international Basile Kossou a commémoré les valeurs culturelles béninoises à travers des chants, danses et l’art culinaire. C’est une horde d’invités qui a envahi l’espace dimanche 17 septembre 2017 pour goûter à la saveur béninoise. Il y avait tout sauf des mets et des boissons étrangers aux Béninois. Dans une file indienne, chacun des invités de la circonstance s’est fait servir, de la pâte de maïs recyclée (Wôkoli), de l’igname pilée (Agou), de l’akassa biscuit d’Abomey (Lio), le tout accompagné de sauces diverses à savoir : la sauce d’arachide, de légume (Mantindjan) pour ne citer que ces mets. L’atmosphère est chargée d’une odeur appétissante et autour, des chants et danses traditionnels qui agrémentent la fête. « Pendant une dizaine de jours nous avons essayé de mobiliser une bonne partie e la population pour les amener à s’intéresser à ce qui nous est propre et cher, nos valeurs culturelles. Donc comme vous le constatez, nous sommes en train de mettre un terme à ces journées en beauté à travers une séance gastronomique ethno-culinaire et des chants et danses folkloriques.Donc c’est l’apothéose aujourd’hui et cela coïncide avec le vingtième anniversaire de décès de celui dont le centre porte le nom, Basile Kossou. C’est lui qui, de son vivant, a œuvré pour que ce centre qui abrite aujourd’hui les manifestations soit créé. Atravers ces journées portes ouvertes la population a su que quelque chose peut se faire pour que notre patrimoine soit valorisé. Et nous profitons de cette opportunité pour exhorter toutes les autorités à divers niveaux impliquées dans la gestion de la culture béninoise à jeter un regard sensible sur notre volonté à porter haut l’étendard de la culture béninoise » a laissé entendre Atindébakou Kossou Bobo Victorine, épouse de feu Basile Kossou et responsable du Cibako. L’espace n’attend donc que la volonté politique, quoiqu’il soit apolitique, pour hisser la culture béninoise sur la toile du monde.
TG
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