Situer l’opinion nationale et internationale sur les conditions nécessaires et obligatoires à remplir par le gouvernement pour une rentrée apaisée. C’est l’exercice auquel se sont livrés les membres du Front d’action des syndicats de l’Education face aux professionnels des médias le vendredi 15 septembre 2017 à la Bourse du travail de Cotonou. A en croire Francis Maxime Okoundé, porte-parole du Front, la conférence de presse se base sur 02 points. Primo, le contexte général d’appréciation des mesures prises par le gouvernement relatives aux préparatifs de la rentrée scolaire au titre de l’année 2017-2018 et secundo, le niveau de satisfaction des revendications syndicales. En abordant le premier axe, le porte-parole a indiqué que le gouvernement a rempli sa part de responsabilité, car des mesures ont été annoncées en conseil des ministres du 30 août 2017 même si elles sont d’ordres administratif, matériel et financier. « Le gouvernement a bien fait de jouer sa partition pour un démarrage des activités pédagogiques prévues pour le lundi 18 septembre 2017 dans un souci d’anticipation et de bon fonctionnement des établissements », a-t-il déclaré. Par contre, le Front a déploré le mode de versement des primes au compte-gouttes, ce qui pouvait se faire de manière uniforme. Francis Maxime Okoundé a aussi réagi face à l’interdiction des Td payants en suggérant la définition d’un cadre règlementaire afin de sauvegarder les vertus positives de l’activité au profit des pauvres. En ce qui concerne le degré de satisfaction des revendications, le porte-parole du Front a indiqué qu’il se résume aussi en 02 volets. La motivation des enseignants et la sécurisation de la carrière pour une amélioration des résultats scolaires. Dans le cadre de la motivation, le Front a exigé entre autres, la signature des 08 projets d’arrêtés d’application, la mise sur pied de la commission interministérielle et l’application des dispositions de l’article 122 du 29 août 2008. Au sujet de la sécurisation de la carrière des enseignants, le mouvement syndical à travers la voix de son porte-parole a réclamé par exemple, l’achèvement du processus de reversement et la décoration d’une catégorie d’enseignants. Le Front a pour finir, mis en garde le gouvernement tout en appelant les militants à commencer la rentrée ce jour même si les revendications ne sont pas remplies.
Mohamed Amoussa
(Stag)