Cotonou est depuis hier lundi 18 septembre et ce jusqu’au jeudi 21 septembre 2017, la capitale mondiale de la filière Cajou. Cette initiative de l’Alliance du cajou africain (Aca) en collaboration avec l’interprofession de la filière anacarde (Ifa), le gouvernement du Bénin et autres partenaires, sera pour les acteurs de l’industrie cajou, l’occasion de réfléchir aux voies et moyens pour une compétitivité durable de la filière cajou en Afrique. La cérémonie de lancement a connu la participation d’une forte délégation ministérielle composée du ministre d’Etat chargé du plan, de celui de l’industrie et du commerce et du ministre de l’agriculture.
Cette 11e rencontre au sommet de l’Alliance africaine du cajou (Aca) permettra aux participants d’approfondir leurs connaissances et de discuter des voies et moyens de stimuler la production et définir de meilleures perspectives pour la transformation du cajou en Afrique et une organisation efficace et durable du secteur. Ainsi, autour du thème « Une nouvelle vision pour des partenariats et des investissements », des experts de l’industrie du cajou, à travers la chaîne des valeurs, des producteurs, des négociants, des transformateurs, des exportateurs, des institutions gouvernementales, des équipementiers et des prestataires de service au moyens de diverses communications s’évertueront à identifier les nouveaux défis pour une compétitivité durable du secteur. Pour le président de l’Interprofession de la filière anacarde (Ifa/Bénin), Ateni Achadé, la filière anacarde revêt une importance capitale pour le continent africain en général et pour les pays producteurs en particulier, au regard des avantages qu’il procure tant aux plans écologique, socio-économique et financier. Il salue donc l’initiative de la rencontre dont il souhaite la perpétuation dans le temps et dans l’espace. L’ambassadeur des Etats-Unis près le Bénin Lucy Tamlyn, reconnaît pour sa part, les potentialités que présente la filière pour la création d’emplois dans les pays producteurs. Il en est de même de Amit Agarwal, de l’Owal Côte-d’Ivoire, de l’ambassadeur du Ghana en Belgique et Chef de mission auprès de l’Union européenne, Novisi Abaïdou, de l’expert chargé des commodités et des protocoles de produits, secrétariat du groupe Acp, Yvonne Semba Chileshe, de la Chargée d’affaires de l’Ambassade d’Allemagne près le Bénin, Franziska Jebens, Adama Coulibaly, qui tous souhaitent une meilleure exploitation et transformation de la production, en vue de soutenir les recettes fiscales pour le développement. Selon le Président l’Aca, Florentino Nanque, la conférence sera l’occasion d’élaborer et d’examiner des stratégies d’adaptation aux exigences de l’évolution du secteur et de conclure sur une vision commune pour l’industrie. Il a donc exprimé sa reconnaissance au gouvernement béninois, ainsi qu’aux différents partenaires qui ont contribué au succès de la conférence. Et à en croire le ministre d’Etat chargé du plan, Abdoulaye Bio Tchané, le Bénin à l’instar de l’ensemble des autres pays producteurs a compris l’importance et l’intérêt que revêt le cajou dans le développement socioéconomique non seulement pour la génération de revenus mais aussi pour la création d’emplois particulièrement en milieu rural. Des initiatives devront être prises, à l’en croire, pour faire de la filière un facteur de développement socioéconomique dans les Etats africains. Il a donc exhorté les participants à mener des réflexions devant déboucher sur des propositions d’actions pour une compétitivité durable de la filière Cajou en Afrique.
Thomas AZANMASSO