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Parfaite Dagbovi, l`autoproclamé Dieu de Banamè |
L’inédit pourrait se produire ce jeudi, 20 septembre 2017. Convoqués, de sources concordantes, par le juge du 4ème cabinet d’instruction en charge du dossier du drame survenu suite au rituel exigé par les responsables de Banamè à leurs fidèles, le dieu Daagbo de Gbanamè et son pape Christophe 18 devront être entendus demain. Ils sont donc attendus au Tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo. Faut-il le rappeler, tout serait parti d’une annonce peu ordinaire des dignitaires de cette confession religieuse en date du 29 janvier 2017. Pour sauver sa vie et son âme pour une fin du monde imminente selon les révélations des dignitaires de cette église, un rituel s’imposait (s’enfermer hermétiquement dans sa chambre embaumée d’un encens spécial et éclairée d’une bougie préparée). Plusieurs fidèles vont trouver la mort et selon les spécialistes de la santé, ceux qui sont passés de vie à trépas ont été asphyxiés. La justice s’est alors très tôt saisie du dossier. Après les premières audiences, un évêque et trois prêtres de la très sainte église ont été écroués en prison pour complicité de meurtre. Les disciples du ’’dieu privé daagbo’’ ont été mis sous mandat de dépôt après une longue audience. Ils ont été déposés à la prison civile de Porto-Novo. La procédure lancée devrait, à en croire les supputations, être renforcée par une plainte des familles des victimes contre l’église du Christ de Banamè. C’est donc pour les besoins d’enquête que Daagbo et son pape sont convoqués pour ce jeudi. Il reviendra au juge en charge du dossier de dire qu’ils sont inculpés ou non. Puis au juge des libertés et de la détention de décider de leur placement. Pour le placement des prêtres, c’est une formation collégiale qui avait décidé de leur sort. Selon des sources informées, deux cabinets d’avocat sont sollicités pour assurer leur défense. Il s’agit du cabinet Djogbénou et Orounla. Mais la question qui taraude les esprits est de savoir si le dieu esprit saint de Gbanamè se mettra à la disposition de la justice. De toute façon, les heures à venir nous édifieront davantage. Affaire à suivre !
A.B
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