Natitingou, 20 Sept. (ABP)-Les membres de la conférence administrative des départements de l’Atacora et de la Donga ont été entretenus mercredi à Natitingou lors de leur réunion mensuelle conjointe du mois de septembre, sur la charte de bonnes pratiques institutionnalisée par les ministères des enseignements primaire et secondaire pour la protection des élèves contre les abus sexuels et sur les actions à mener afin que les établissements scolaires s'en approprient.
Cet exposé a été assuré par les responsables de l’antenne nord du Cercle International pour la Promotion de la Création (Cipcré-Bénin) qui ont précisé l'objectif visé par ladite charte et les processus de sa gestion.
Selon l’assistant technique en travail social de l’antenne nord de l’Ong CIPCRE-Bénin, Imourana Abdoulaye, forte de 32 articles, la charte prend en compte six acteurs de la communauté scolaire à savoir, les enseignants, les élèves, les parents d’élèves, les vendeuses, le personnel de service et les responsables administratifs.
Dans cette charte, a-t-il expliqué, chacun de ces acteurs prend des engagements clairs et opérationnels pour contribuer à la mise en place d’un environnement protecteur des élèves contre les abus sexuels.
En reconnaissant la nécessité de généraliser au niveau des établissements primaires et secondaires de l’Atacora-Donga cette charte déjà expérimentée dans les départements de l’Ouémé et de la Donga, les membres de la CAD ont fait d’autres recommandations pour permettre de lutter convenablement contre les abus sexuels et les grossesses en milieu scolaire.
Il s’agit notamment de l’organisation des séances entre les forces de l’ordre, les enseignants, les chefs d’établissement, les bureaux APE sur la violence sexuelle en milieu scolaire lors des conseils de rentrées et des sessions de formation des enseignants, l’organisation des visites et contrôles inopinés par les forces de sécurité publique sur les places et lieux de débits de boissons pour s’assurer de la non présence des mineurs.
En son nom et au nom de son collègue de la Donga empêché, le préfet de l’Atacora, Lydie Déré Chabi Nah a salué la qualité des débats et des recommandations, tout en exhortant chacun à jouer pleinement son rôle pour combattre définitivement les abus sexuels et les grossesses en milieu scolaire dans les deux départements.
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