Le président Uhuru Kenyatta a accusé jeudi la Cour suprême d'avoir perpétré un "coup d'État" en invalidant sa réélection. Parallèlement à cette déclaration, la commission électorale, durement étrillée mercredi par la plus haute instance judiciaire du pays, a annoncé que la nouvelle élection, initialement prévue pour le 17 octobre, était repoussée au 26 octobre.
« Ici au Kenya nous avons écrit l’histoire, car un coup d’État a été mené par quatre personnes dans un tribunal », a déclaré ce jeudi 21 septembre Uhuru Kenyatta en référence au jugement rendu le 1er septembre par la Cour suprême, saisie par l’opposition, invalidant sa réélection lors du scrutin du 8 août.
Dans son intervention au palais présidentiel face à des dirigeants du nord du pays, il a estimé que le jugement de la Cour suprême a sapé la démocratie. Une décision qu’il a comparé aux coups d’État militaires menés dans d’autres pays du continent. « Le jugement de quelques personnes a réduit à néant les progrès réalisés au fil des ans », a-t-il ajouté.
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