Il est excessivement cher d’appeler l’Afrique depuis la France. Mais un nouveau réseau de télécommunication s’installe bientôt pour faciliter le contact avec l’hexagone. Il s’agit de Assouka Telecom. Rapide et à moindre court, il est l’œuvre de l’ingénieur en télécommunications Michaël Akpoli. Pour justifie son initiative qui a pris corps depuis septembre 2016, il a pris appui sur son propre exemple. Michael Akpoli fait savoir que lorsqu’on dépense comme lui plus de 250 euros (163.750 FCfa) par mois en hors forfait pendant plus de cinq ans pour appeler sa famille en Afrique, on commence à réfléchir à une solution. C’est à partir de son expérience personnelle que Michaël Akpoli a eu l’idée de fonder un opérateur télécom. Originaire du Bénin et éloigné de ses parents en raison de ses études en France, le Toulousain a dû lui-même, trouver des solutions face aux nombreux problèmes des appels vers l’Afrique. «Utiliser des recharges, se servir d’un deuxième téléphone, sans parler des coûts exorbitants en hors-forfait, il fallait que je trouve une solution», raconte l’entrepreneur. Sa formation d’ingénieur en système de télécommunications et réseaux informatiques et son expérience l’ont aidé dans ce projet. Pétri d’expériences en télécommunication, il entend rendre la communication moins couteuse de la France vers l’Afrique aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels. Par ailleurs, en termes d’ambitions pour l’Afrique, Assouka Telecom n’entend pas se limiter aux frontières françaises ou européennes. Ses ambitions sont aussi et surtout pour l’Afrique. «Au moment où les télécoms en Afrique poursuivent une courbe vertigineuse de développement mais avec des coûts assez élevés pour la population, nous comptons bien reproduire notre modèle en Afrique. «L’innovation reste notre cœur de métier» annonce le jeune dirigeant. Il ne compte pas se limiter à la téléphonie mobile en débarquant en Afrique mais surtout développer des solutions des modems internes avec la téléphonie fixe et la télévision. Suite aux multiples remous dans le secteur des télécoms au Bénin, ces derniers mois avec les dissolutions annoncées de Libercom et de Bénin Télécoms SA, il serait bien que les autorités tendent la main à ces fils du pays pour s’y installer et faire profiter les Béninois de leurs solutions et expériences.
Emmanuel GBETO