Cotonou - La ministre de l’enseignement supérieur, Marie Odile Attanasso a ouvert, ce lundi au campus d’Abomey-Calavi, le sixième colloque des sciences cultures et technologies axé sur le thème « arts, sciences et technologies pour le développement socio- économique des nations » en présence de sa majesté Sariki Yamma Sabi Pkassi 2, Emir de Yashikira.
Ce colloque, prévu pour durer cinq jours, a pour objectif de susciter les résultats de recherches académiques en général et en particulier ceux qui ont des applications dans la résolution des défis de développement, d’échanger les résultats de recherches scientifiques entre les chercheurs de tous horizons et des différentes disciplines, de contribuer à la vulgarisation des résultats de recherches scientifiques dans le domaine de l’art, des innovations technologiques
et des inventions.
A ce sixième colloque, 1268 participants venus de vingt (20) pays sont attendus. Il sera meublé de 1494 communications dont 1002 confirmées. « C’est un jour de partage de nos expériences et connaissances. Il sera question de revoir les différents outils techniques qui aident nos gouvernants à la prise de décisions. Notre première mission, c’est l’enseignement mais au-delà de ça, nous devons répondre aux besoins de la population en trouvant solutions aux problèmes pour leur mieux-être», a déclaré le recteur Brice Sinsin dans son mot de bienvenue, avant de dire à l’assistance que l’université doit créer et innover. Il a souligné que les universitaires doivent avoir un couloir de pensée positive, et passer du talent à l’ambition.
Abondant dans le même sens que le recteur, la ministre Marie Odile Attanasso a expliqué que faire de la recherche à l’Université, c’est sortir les pays du sous-développement. Selon elle, pour un bon développement, il est important de tenir compte de l’environnement socio culturel.
Elle a invité les participants à échanger pour que la communauté universitaire puisse profiter de ce colloque. Elle n’a pas manqué de préciser qu’il faut non seulement faire la recherche mais aussi vulgariser ses résultats.
Sa majesté Sariki Yamma Sabi Pkassi 2, Emir de Yashikira, a été fait Docteur Honoris causas de l’Université d’Abomey Calavi, avant de donner une riche communication sur " La place des chefferies
traditionnelles dans les constitutions des pays africains".
Soulignons que sa majesté Impériale Sariki Yamma Sabi Pkassi 2, Emir de Yashikira, a posé la première pierre d’un bâtiment dénommé ‘’Hall des actes’’ d’une capacité de 300 places, qu’il a offert à l’Université d’Abomey-Calavi. Le joyau qui sortira de terre est estimé à 291 700 000 FCfa.