L’expérience fait déjà beaucoup parler d’elle et l’attente, quant aux premiers résultats, est très grande. Depuis peu, les profanes des découvertes scientifiques sur la formule ‘‘Deux tonnes à l’Hectare et une expérimentation sur une superficie de 100 000 Hectares’’ se perdent en conjectures. Et s’ils, à raison, se demandent comment du jour au lendemain, le miracle est-il possible, c’est que forcément des dispositions innovantes sont prises.
Ainsi donc, pour l’atteinte de la prévision 2 Tonnes à l’Hectare sur une superficie de 100 000 Ha, la Sodéco et Ica ont non seulement misé sur la sélection des producteurs modèles, mais s’appuient surtout sur le contrôle et le suivi de la date de semis et le renforcement de l’encadrement des producteurs. Aussi, insistent-elles sur le suivi rigoureux des attaques parasitaires par des personnes ressources positionnées en permanence dans les communes et l’augmentation contrôlée de la dose de fumure étudiée avec les producteurs eux-mêmes pour tenir compte de la nature des sols et de leurs pratiques. En outre, jugent-elles utile un contrôle parasitaire strict et ce, dans des communes bien choisies pour qu’à la prochaine campagne, ce programme soit appliqué à toutes les autres communes.
C’est donc, scientifiquement et méthodiquement que la Sodéco et Ica repensent le développement de la filière coton. Et pour y arriver, elles ont mis au cœur de leur stratégie innovante, les nouvelles technologies et la motivation des producteurs. Et si avec tout ça, la production nationale n’est pas en hausse et même largement au-dessus de celle de la précédente campagne cotonnière avec les mêmes emblavures, ce ne sera vraiment pas faute d’avoir essayé et d’avoir mis tous les atouts de leur côté.
Angelo DOSSOUMOU