Le ministère de la santé béninois fait les frais, depuis le 21 août dernier, d’un mouvement de débrayage de ses agents démarré après le sit-in organisé dans l’enceinte de ladite institution.
Un mois après le début de ce mouvement d’humeur, c’est le statu quo. Les lignes n’ont pas bougé d’un iota et la grève, qui se poursuit dans ce secteur très sensible, va, aux dires du coordonnateur de l’Intersyndicale des ressources humaines en Santé (IRHS), Adolphe Houssou, s’intensifier et se durcir dans les jours à venir. « Nous irons en grève de 72 heures à partir de mardi>>, a-t-il déclaré. Pour maintenir la pression et faire plier l’échine au gouvernement Talon relativement à leurs revendications, le mouvement passera à 2 semaines sans service minimum si le gouvernement ne réagit pas.
Ils ne cesseront la grève, selon l’Intersyndicale des ressources humaines en Santé (IRHS), qu’après la satisfaction des revendications. Non contents de cette situation délétère qui perturbe la quiétude des malades, l’Intersyndicale des ressources humaines en Santé (IRHS) et le syndicat National des travailleurs des services de la santé humaine (SYNTRATSESH) fustigent, notamment, le dilatoire et le mépris du gouvernement face aux nombreuses critiques formulées contre la proposition de la commission pour les réformes dans le secteur santé. Les semaines à venir s’annoncent on ne peut plus délicates pour le gouvernement et le ministère de la santé.
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Didier Assogba