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Françoise Assogba, ministre chargée de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes |
Cotonou, 26 sept. 2017 (ABP) - La secrétaire générale du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Françoise Assogba, a lancé ce mardi, à Azalaï Hotel, la plateforme des acteurs de la filière ananas au Bénin, pour accroître de façon substantielle la production d’ananas de qualité et améliorer la mise sur le marché du fruit frais et de ses dérivés, en vue de contribuer à la diversification des exportations.
« La production locale d’ananas est d’une grande importance pour le Bénin ; elle a contribué à environ 1,2% du PIB global et 4,3 % du PIB agricole en 2015 », a confié à l’assistance Ibrahim Gourouza, le directeur régional de Grow Africa. Pour lui, la filière ananas possède une forte potentialité à induire des effets directs et indirects du fait d’un début de développement observé dans le secteur de la transformation.
Les conditions édaphiques et climatiques du Sud Bénin, explique-t-il, sont propices à la culture de l’ananas et lui confèrent de bonnes qualités organoleptiques qui donnent un label à l’ananas béninois.
Forts de cela, explique M. Gourouza, les partenaires de la filière du riz en Côte d’ivoire, l’interprofession nationale de la filière ananas et le programme
Grow Africa de l’agence du NEPAD ont décidé de la création d’une plateforme inclusive des acteurs de cette filière au Benin.
La secrétaire générale du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Françoise Assogba, révèle, à son tour, que l’Afrique consacre environ 35 milliards USD par an aux importations alimentaires. Ce chiffre devrait atteindre 110 milliards en 2025.
« Le marché de l’alimentation et des boisons en Afrique est estimé à 313 milliards de dollars et devrait tripler en valeur d’ici 2030 », a-t-elle précisé.
Avec notre partenaire néerlandais, a-t-elle annoncé, nous allons mobiliser la somme de 20 millions d’Euro sur les trois prochaines années pour le développement de la filière au Bénin. « Pour cette raison, nous avons besoin d’une filière inclusive bien structurée pour qu’enfin l’ananas prenne toute sa place dans le développement socio-économique du Bénin », a-t-elle conclu.
ABP/AE/JFH
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