Tôt ce mardi 26 septembre 2017, alors que les citoyens de quartier Dénou situé dans l’arrondissement de Pahou, commune de Ouidah, vont vaquer à leurs occupations diverses, certains sont surpris par la découverte d’un corps humains sans vie à quelques encablures du Collège d’enseignement général de Pahou. Il s’agit du corps d’un jeune homme de plus de la trentaine d’âge. Visiblement battu à mort par des individus non identifiés, il présente des séquelles de coups de machette dans le dos, au niveau des fesses et autres parties du corps. De même, il a le visage enflé et griffonné laissant croire qu’il a été neutralisé au bout une rude bataille. Devant ce spectacle macabre, les passants, en grande majorité des élèves qui se rendaient au cours ne pouvaient s’empêcher de pousser des cris de détresses. Aussitôt alerté, le chef du quartier fait son apparition sur les lieux pour constater. Auprès du corps, les éléments de la Brigade territoriale de Pahou venus promptement sur les lieux à l’appel du chef quartier ont récupérer un sac contenant, des quittance transactionnelles de la Sobémap, une carte Lépi, un badge de service et quelques autres objets appartenant à la victime. Elle se nomme, Nassara Comlan, dockers occasionnel au port autonome de Cotonou et habite à Ouidah dans le quartier Nassarahoué. Ainsi, grâce à ces documents et la bienveillance de quelques passants qui ont reconnu la dépouille de leur collègue, ami ou simple connaissance, les parents du jeune homme qui sont venus un moment après avec un cercueil pour chercher leurs fils, ont été joints. Selon un des leurs, Comlan serait marié et père de quatre enfants. Il aurait quitté le domicile le lundi 25 septembre 2017 pour le service. C’est finalement ici au quartier Dénou qu’ils le retrouvent. « Que fait-il ici, dans ce quartier ? », se demandent ses parents.
Mais, selon les commentaires recueillis sur les lieux, les découvertes macabres dans ce quartier, précisément aux abords du chemin ferroviaire passant devant le Collège d’enseignement général de Pahou est devenue monnaie courante. Certains font état de ce que les individus retrouvés ont souvent été battus à mort avant d’être déposer sans vie dans les environs du collège. Pour l’heure, l’on ne sait encore rien de ce qui a pu arriver au jeune Comlan Nassara. Mais ses parents et quelques témoins enregistrés par les forces de l’ordre seront certainement écoutés en vue de faire la lumière sur ce énième meurtre qui vient encore une fois effrayer les paisibles citoyens du quartier Dénou à Pahou.
Eustache f. AMOULE