Prévus pour démarrer hier, mercredi 27 Septembre 2017, les travaux de la troisième session ordinaire du conseil municipal de Cotonou sont reportés pour ce jeudi 28 Septembre 2017. Approché par les journalistes pour avoir les vraies raisons de ce report inattendu, le maire intérimaire et Président du Conseil Municipal de Cotonou Isidore GNONLONFOUN rassure et dément la thèse du boycott.
Dans ses explications, la première autorité municipale de Cotonou a d’abord rappelé le contexte marqué par quelques incompréhensions liées notamment au payement des indemnités des élus municipaux. A en croire le maire Isidore GNONLONFOUN, la loi portant organisation des communes en République du Bénin est malheureusement restée muette par rapport à la question des indemnités de certains élus municipaux communément appelés « élus sans charges ». Et ceci, contrairement à la situation des élus locaux.Heureusement, le maire GNONLONFOUN, prenant la mesure de la situation et avec le concours positif de l’autorité de tutelle, est parvenu à obtenir un consensus autour de cette question.Ainsi, le problème est réglé et les élus pourront désormaisentrer en possession de leurs droits. Mais, pour des raisons d’organisation judicieuse de cette session qui se révèle être la première depuis la prise de fonction de GNONLONFOUN en qualité de maire intérimaire de Cotonou, un accord a été trouvé ensemble avec les conseillers pourreporterl’ouverturepour ce jeudi, a-t-il confié. En bon père de famille, le maire de Cotonouse dit préoccupé de la situationdes membres de son conseil municipal. Pour lui, cette situation n’est que la suite logique des différentes missions d’audits qui ont relevé quelques dysfonctionnements et insuffisances dans la gestion de la ville. Ainsi, poursuit-il, pour se protéger, le comptable-payeur de la commune a estimé qu’il faille régler certaines bases juridiques et règlementaires avant toutes opérations de payement de primes ou indemnités. Mais, grâce à son leadership et en complicité positive avec l’autorité de tutelle, il a pu dénouer cette situation pour calmer les esprits des membres de son conseil municipal. Répondant à la question des journalistes qui parle de boycott de la session par les élus, le président du conseil municipal dément et rassure que des dispositions idoines ont été prises pour une organisation optimale des travaux. Il en a profité pour dévoiler quelques points importants de l’ordre du jour de ladite session. Il s’agit entre autres de l’examen et l’adoption de son premier rapport d’activités, du vote du deuxième collectif budgétaire, de l’examen de certaines réformes notamment la question des indemnités des élus et du personnel, sans oublier le dossier relatif à la circulation des minibus dans la ville.
Paul Tonon