Les étudiants de la promotion 2014-2016 de l’Institut national des métiers d’art, d’archéologie et de la culture (Inmaac) ont présenté leurs recherches à la communauté universitaire pour l’obtention du diplôme de licence et du master, ce mercredi à la Zone des masters de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC).
« Sauvegarde du patrimoine immatériel au Bénin : vers la création d’un centre de recherches, de documentation, de formation et de diffusion des danses traditionnelles », a été le thème de recherche de Bertin Sossa, l’un des candidats au Master de l’Institut. L’impétrant a fait observer que le Bénin, malgré sa richesse culturelle, le patrimoine culturel immatériel, notamment les danses, est en péril. « Face à cette situation, les troupes artistiques qui naissent constituent des cadres de sauvegarde de l’existant », a-t-il fait comprendre avant de déplorer le fait que, dans leur fonctionnement, elles se soucient beaucoup plus du sensationnel qui préoccupe le public que de la préservation des "traits originels".
Le candidat a alors suggéré la construction d’un centre pour la conservation, la protection et la promotion du patrimoine immatériel. Ce projet a requis l’assentiment du jury constitué du Professeur Bienvenu Koudjo et de Paul Akogni qui ont formulé des recommandations pour son amélioration avant de délibérer.
Amédée Kazotti également prétendant au Master a défendu son mémoire sur le thème « Tourisme interne au Bénin : état des lieux et propositions de stratégies de développement durable ». Au terme de ses réflexions, il propose un projet à travers lequel chaque élève, au bout de son parcours scolaire, devrait connaître un certain nombre de sites touristiques du pays.
Les deux autres soutenances de la journée ont mis en exergue le rôle de la culture dans le développement. Les travaux de recherches de ces derniers ont abouti à des projets concrets conformément aux dispositions de l’Institut national des métiers d’art, d’archéologie et de la culture.
Le Professeur Pierre Mèdéhouègnon, directeur de l’Inmaac a indiqué que ces soutenances sont les toutes premières de la reforme intervenue en 2015. « Cette réforme a permis à certains acteurs culturels et aux cadres du ministère de la culture d’y recourir pour des besoins de formation », a-t-il précisé.
La création de l’Inmaac a commencé en 2010 par le département des Arts qui était logé à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash).
ABP/AE/JFH