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Pélerinage annuel de l’église du christianisme céleste à SEME KPODJI Des milliers de fidèles de l`église du christianisme céleste venus du monde entier ont convergé vers la plage de Sèmè-Kpodji situé à une vingtaine de kilomètres au Sud-Est de Cotonou, pour célébrer la fête de Noël |
Les manifestations du 70ème anniversaire de naissance de l’église du christianisme céleste (Ecc) lancées, le 20 mai 2017 par un géant carnaval à travers la ville de Porto-Novo, ont pris fin, ce vendredi 29 septembre 2017 au Stade Charles de Gaulles.
Conduit par le vénérable suprême évangéliste Woli Thomas Boton, sous le contrôle spirituel du Chef mondial de l’église, le culte d’actions de grâce des 70 ans de l’église a connu la présence d’une délégation du Gouvernement béninois conduite par le Ministre Joseph Djogbénou et des députés Eric Houndété, Valentin Djènontin, Simplice Codjo et des délégations diocésaines de l’église venues des quatre coins du monde, sans oublier les têtes couronnées et les représentants des autres confessions religieuses du Bénin. Dignitaires et fidèles de l’héritage spirituel de Papa Oshoffa n’ont pas voulu se faire compter l’événement. C’est un culte solennel qui a suivi les différentes étapes partant de l’exécution des 07 cantiques, la lecture de deux versets bibliques sur lesquelles le chef mondial de l’église s’est basé pour la nourriture des âmes et l’action de grâce proprement dite. Dans son homélie, le Révérend Prophète Pasteur Bennett Akandé Adegun, qui a pris les rênes de l’église depuis 07 ans, a d’abord exprimé les reconnaissances du comité supérieur du Saint siège et de toute la communauté aux personnalités et délégations présentes. Il s’est ensuite appesanti sur la parole de Dieu pour rassurer toute l’assistance de l’unité qui règne au sein de l’église. « L’église de Dieu n’est pas divisée. C’est les hommes qui sont divisés. Nous sommes une église indivisible et nous resterons toujours ensemble (…) L’église n’a pas deux fondateurs et le seul siège mondial est à Porto-Novo», a-t-il laissé entendre, reconnaissant tout de même les périples que l’église a connus. Revenant au thème de la semaine relatif à la préservation de l’héritage de Papa Oshoffa, l’élu de Dieu a exhorté toute l’assistance à plaire à Dieu en travaillant pour être un instrument de sa gloire. Car, ajoute-il, la grande récompense est celle qui nous est réservée dans les Cieux. Il a également expliqué qu’il n’existe une seule autorité établie sur terre qui ne vient de Dieu ; comme pour inviter l’ensemble des Béninois et tous les Africains à l’amour de la patrie et à la culture de la paix et de l’acceptation de la différence. « …Mais si tu écoutes sa voix et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires. Mon ange marchera devant toi… Il n’y aura dans ton pays ni femme qui avorte, ni femme stérile. Je remplirai le nombre de tes jours », a repris le numéro un mondial de l’Ecc ( propos tiré du livre d’Exode chapitre 23 verset 20 à 26). « Si quelqu’un veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses … Car les yeux du Seigneur sont sur les justes mais la face de Dieu est contre ceux qui font le mal », ainsi, a-t-il résumé le second passage biblique de la célébration. Le Révérend a, pour finir, prié pour le gouvernement du Bénin et son chef et pour la paix et la stabilité socioéconomique dans tous les pays du monde. Mais avant l’homélie, place avait été faite au dignitaire Prosper Dah Guèdènon de rappeler l’historique de la naissance de l’église pour mieux édifier les uns et les autres. Les manifestations se sont poursuivies par une réjouissance populaire dans les régions et sur les différentes paroisses de l’église jusqu’au culte de 22heures.
Ils ont dit
Vénérable suprême évangéliste Atindokpo Pierre, Saint Pierre de Libreville au Gabon
« C’est un sentiment de joie qui m’anime de faire partie d’une grande église béninoise et du moins africaine. Je pense qu’au Sud du Sahara, c’est l’église du christianisme qui rempile en rassemblement de fidèles. Puisque les annonceurs viennent de le dire, 30 millions vers le Nigéria, 3 millions au Bénin et des millions aussi en Côte-d’Ivoire. Dans mon pays aussi, nous sommes des centaines de milliers de fidèles. C’est une église mondiale. Et vu la manière dont elle se propage dans le monde, c’est la preuve qu’elle est vraiment une église venue des Cieux et non une église d’un individu comme l’a dit le fondateur. Très peu de personnes avaient cru quand Oshoffa disait que c’est une église que Dieu lui a révélée, il y a de cela 70 ans. J’ai donc un sentiment de joie de prendre part à ces festivités.»
Vénérable suprême évangéliste Pierre Lakpa N’Guessan, Paroisse Jérimoyamah de la Nouvelle Alliance Abidjan
« Vous ne pouvez pas imaginer la joie qui nous habite parce que nous avons eu la grâce de faire le parcours et espérer voir les 70 ans, c’est un évènement pour nous. Ce qui m’a marqué, c’est que nos frères Béninois qui ont vu naître l’église sur la terre béninoise ont pris l’église en main (…) Je connais beaucoup le Bénin et le Nigéria et je veux dire qu’il faut que le Bénin regarde un peu plus devant. Le chiffre de 30 millions de fidèles au Nigéria est un chiffre de 1992 et ça doit être largement déjà dépassé. Et ils ont cru à un moment donné que le Nigéria pouvait s’approprier le siège. Le Bénin est le berceau de l’église. Je dis souvent aux frères, là où le péché abonde, la grâce surabonde. Le Bénin pour nous, c’est les Juifs, c’est l’Israêl pour nous Africains. Mais beaucoup de gens pensent que c’est l’occasion de faire le business en ouvrant des paroisses boutiques. Ils n’ont pas pensé que nous devons travailler pour la survie de l’église et la pérennité des œuvres de Papa Oshoffa. C’est un grand défi à relever…»
Vénérable supérieure Maman Pierrette Amoussou née Djossou
« Nous sommes comblés de joie et nous remercions Dieu de nous avoir accordé la grâce de voir ce grand jour. La femme est au sein de l’église du Christianisme céleste, au regard de tout ce que nous entreprenons comme activité, s’agissant des prières et des œuvres de solidarité et autres. La femme est au sein de toutes ses activités dans l’église. Et c’est justement pour reconnaitre cette place à la femme chrétienne céleste que le comité technique d’organisation des 70 ans de la naissance de l’église a réservé une journée entière à la femme. Au cours de cette journée, nous avons organisé une grande conférence nationale à Cotonou pour toutes les femmes, le samedi 02 septembre et dans toutes les régions du Bénin, le même thème a été développé et dans toutes les diocèses des autres pays où l’église est implantée. Nous avons échangé entre nous sur comment la femme participe au développement de notre église. Nous avons discuté sur notre rôle au sein de l’église et ce que nous pouvons faire pour accompagner le développement de l’église. »
Germin DJIMIDO
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