« Saint SBJ OSHOFFA, l’énigmatique leader spirituel de notre temps ». C’est le titre du nouvel ouvrage biographique disponible depuis le week-end dernier, dans les librairies du Bénin et des pays francophones. L’événement ayant amené au lancement de l’ouvrage, ce samedi 30 septembre 2017, dans la salle des fêtes de Saint Charbel à Cotonou, a permis à l’auteur, Edith Oshoffa, de décrocher le mandat de délégation de pouvoir qui fait d’elle, la nouvelle ambassadrice de la paix au Bénin, en Afrique et dans le monde. Elle a reçu les attributs des mains du Professeur Albert Tévoédjrè, Président du Centre panafricain de prospective sociale (Cpps)-Institut Albert Tévoédjrè. En présence du Chef mondial de l’Eglise du Christianisme céleste (Ecc), le Révérend Pasteur Bennett Adéogun, le Frère Melchior a justifié le choix porté sur la fille du fondateur de l’Ecc, désormais, Ambassadrice de la paix par le chemin du dialogue, de la prière et de l’action. A l’en croire, il se résume à la qualité et la fidélité de l’auteur au Seigneur dans l’œuvre de Dieu. « Le Seigneur me charge de vous dire que nous attendons la contribution particulière de l’église d’Oshoffa pour la paix », a-t-il déclaré. Humaniste et théoricien proche du personnalisme, le Médiateur Emérite de la République, a également saisi l’occasion, pour inviter le Révérend Adéogun et les Pasteurs de fonction de l’église à s’unir autour d’Edith Oshoffa afin que la mission soit concrétisée. « Nous vous demandons de nous aider à faire du dialogue interreligieux et interculturel, une source de paix….Ce service, je voudrais le partager avec vous, Révérend Pasteur Adéogun et vous demander de prendre la paix par un autre chemin avec nous. Avec cette boussole, nous pouvons changer les choses autrement », a indiqué le Professeur Tévoédjrè. Un message qui a reçu l’engagement du Révérend à poursuivre l’œuvre avec la sœur Edith Oshoffa.
Le livre qui dit toute la vérité sur SBJ OSHOFFA
Ouvrage de 268 pages, dont l’auteur est Edith Oshoffa, il a été lancé en présence des dignitaires de l’Ecc, des amis et sympathisants de l’église venus du monde entier. Dans la présentation faite par le devancier Théophile Tamadaho, on découvre que le livre est subdivisé en 17 chapitres. Selon le présentateur, l’ouvrage biographique parle essentiellement de : l’histoire authentique, des premières disciplines de SBJO, de la naissance de l’Ecc, des préceptes et ordonnances de l’Ecc, de l’entrée du Fondateur au Nigéria, puis au Togo, de l’Ecc 25 ans après, du dernier voyage du Prophète, des miracles effectués, des conversions de païens en fidèles célestes….. A son tour, l’écrivaine déclare : « Je devrai au monde entier si je n’écrivais pas ce livre sur mon père ». C’est à ce titre qu’elle a reçu toutes les bénédictions du Révérend Adéogun pour la suite de son œuvre au sein de l’église. Au regard de la qualité historique et scientifique de l’ouvrage, le Révérend Adéogun a salué la qualité de l’inspiration de l’auteur. Car pour lui, l’écriture d’un livre n’est pas chose facile au regard des contraintes auxquelles on est confronté. « La famille Oshoffa est honorée. L’église est honorée. Le monde des chercheurs et historiens, est honoré. Les curieux qui chercheront à lire ce livre sont honorés… », a martelé le Révérend. Plusieurs témoignages sont venus rehausser l’événement. Au nombre des dignitaires qui sont passés, on pouvait remarquer le Pasteur national de la Côte d’ivoire, Jacob Blin Ediémou, le Pasteur du Littoral, Toussaint Kiki. L’auteur a également reçu le soutien des délégations venues du Nigéria, du Togo, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, de la France. Comme quoi, tout le monde a soif de l’histoire sur l’église, créée le 29 septembre 1947 et qui célèbre ses 70 ans.
Albert Tévoédjrè, Président du Centre panafricain de prospective sociale
« Le Seigneur me charge de vous dire que nous attendons la contribution particulière de l’église d’Oshoffa pour la paix »
« C’est un plaisir de me retrouver à côté du très Révérend Pasteur mondial, Adéogun. Béni soit le Dieu qui m’a invité ici, aujourd’hui parmi vous, parce que je n’avais aucune intention d’être ici, aujourd’hui. C’est Dieu qui a voulu et j’ai reçu le message par la fille aînée du très, très grand fondateur de l’Ecc, Samuel Biléou Joseph Oshoffa. Pourquoi, j’ai accepté malgré l’âge, venir à ce lancement qui m’a été annoncé seulement, il y a quelques heures, je ne sais pas. Pourquoi, je suis en face de ce grand monde, ce jour ? Je ne sais pas. Pourquoi, j’ai reçu la visite de Edith Oshoffa ? Je ne sais pas. Pourquoi aujourd’hui, je suis au côté du Président Jacob Ediémou ? Je ne sais pas. Pourquoi, je suis venu avec des frères togolais, ici, témoigner des souffrances de l’Afrique d’aujourd’hui ? Je ne sais pas. Mais je sais une chose, c’est que j’ai reçu une mission, de vous confier une mission, très Révérend Pasteur Adéogun. Et je voudrais livrer le message. Je voudrais remercier Edith d’être une fille modèle, fidèle et obéissante à la voix du Seigneur pour rendre hommages à un homme de Dieu. C’est une fidélité qui se transforme en une mission extraordinaire. Dans quelques semaines, j’aurai 88 ans. Je ne suis plus dans le plan de carrière….Mais le seigneur veut que quelque chose se passe et j’ai reçu une mission de travailler dans un domaine particulier. Je tiens à vous dire ce pourquoi je suis les pas de Oshoffa. C’est parce que j’ai été appelé à créer l’initiative africaine pour la paix par un autre chemin. Ce chemin, c’est le dialogue interreligieux et interculturel. J’ai la joie de vous dire que toutes les confessions au Bénin sont obligées de se réunir autour de nous pour que l’initiative soit une réalité à accomplir. Et le Seigneur me charge de vous dire que nous attendons la contribution particulière de l’église d’Oshoffa pour la paix. C’est ce que je suis venu vous demander, Révérend Pasteur Adéogun. Vous êtes priés de faire ce travail avec notre sœur Edith…La lettre du mandat de délégation est déjà avec moi, ici. Nous faisons de la sœur Edith, Ambassadrice de la paix par le chemin du dialogue, de la prière et de l’action, parce que la foi sans les œuvres, est une foi morte…Nous vous demandons de nous aider à faire du dialogue interreligieux et interculturel, la paix. Il y a quelques mois, je me sentais déjà mort, mais Dieu m’a ressuscité pour servir. Ce service, je voudrais le partager avec vous, Révérend Pasteur Adéogun et vous demander de prendre la paix par un autre chemin avec nous. Avec cette boussole, nous pouvons changer les choses, autrement. Il vous donnera la force de prendre de bonnes décisions. Mettons donc le pays en prière et agissons pour éradiquer ensemble, la pauvreté…»
Emmanuel GBETO