Le président béninois, Patrice Talon, effectuera du 2 au 9 octobre prochain, une visite d'amitié et de travail à Paris en vue du renforcement de la coopération bilatérale entre le Bénin et la France, a appris dimanche Xinhua auprès de la présidence béninoise.
Selon cette même source, au cours de cette visite, le président béninois, Patrice Talon sera reçu à l'Elysée par son homologue français, Emmanuel Macron,pour discuter de la coopération bilatérale et de nouvelles orientations pour la mise en œuvre du programme d'action du gouvernement béninois. Les deux hommes d'Etat aborderont également des sujets d'actualité internationale et africaine en matière de paix, de sécurité et de développement.
Au cours de son séjour dans la capitale française, le président béninois, Patrice Talon, discutera également avec les partenaires privés des opportunités d'investissement au Bénin dans le cadre du partenariat public-privé.
Le président Talon rencontrera les Béninois de la diaspora pour évoquer avec eux, les enjeux et les progrès du "Bénin Révélé", programme d'action du gouvernement.
D'un coût total estimé à 9.039 milliards de FCFA dont 889 milliards déjà acquis, ce qui fait ressortir un besoin de financement de 8.150 milliards FCFA, ce programme d'action comprend 45 projets phares estimés à 7.086 milliards de FCFA.
Pour financer le programme "Bénin Révélé", le gouvernement "a fait le choix de mobiliser prioritairement des ressources du secteur privé au moyen de partenariat public-privé (PPP)", a indiqué le ministre béninois des Finances et de l'économie, Romuald Wadagni.
"Le gouvernement béninois aura recours aux prêts concessionnels ou semi-concessionnels auprès des partenaires techniques financiers", a-t-il souligné, précisant que l'utilisation optimale des ressources mobilisables sur le marché régional et en lien avec une gestion efficace de la dette publique constituent les autres axes de la stratégie de financement.
Sur le plan macroéconomique, a-t-il expliqué, le plan d'investissement du programme "Bénin Révélé" vise à faire passer le taux d'investissement de 18,8% du PIB en 2016 à 34% en moyenne sur 5 ans avec un pic de 45% en 2019, afin d'atteindre un taux de croissance moyen de 6,5% sur le quinquennat, et de créer 500.000 emplois directs et induits.