Il se déroule du 02 au 06 octobre 2017 à Bénin Marina hôtel, un atelier de capitalisation des résultats des projets de la Plateforme pour un partenariat Afrique-Europe, en recherche agricole pour le développement (Paepard). Ayant réuni des acteurs venus de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe, il a démarré par une cérémonie officielle d’ouverture qui s’est tenue, le lundi 02 octobre. Organisé par l’Ong Sojagnon dont le coordonnateur est Patrice Sèwadé, il vise à consolider la collaboration scientifique et technique entre l’Afrique et l’Europe dans le domaine de la recherche agricole pour le développement. Pour la représentante des producteurs de la plateforme panafricaine pour les organisations paysannes, Fatma Ben Rejeb, il s’impose d’une part aux acteurs de s’imprégner de leurs problèmes afin de valoriser la recherche au niveau des pays et d’autre part, de partager les notions de culture agricole. « Il s’agit de repenser les modalités de coopération entre les paysans et les partenaires » a-t-elle martelé. C’est dans ce besoin d’interaction entre acteurs, que s’est inscrite la directrice générale adjointe du Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA), Irène Annor-Frempong, pour préciser l’importance pour les pays membres de travailler à l’autonomisation des populations pour la commercialisation de la recherche. « Cet atelier assure l’engagement des communautés pour améliorer les investissements », a-t-elle précisé avant d’adresser ses reconnaissances à l’Europe qui joue un rôle capital dans le renforcement de la recherche agricole. Pour le Fara, il faut travailler pour promouvoir la création de réseaux à l’échelle continentale et mondiale en vue de renforcer les capacités de l’Afrique en matière de sciences agricoles ainsi que celles des acteurs de l’innovation. Une initiative soutenue par l’Ambassadeur des Pays-Bas au Bénin. Harry Van Dijk a rassuré les acteurs de la disponibilité des Pays-Bas à accompagner la recherche agricole, seul moyen pour augmenter la productivité et lutter contre la sous-alimentation. Pour le chargé de programme agriculture durable de l’Union Européenne, Bachtiar Lorot, il s’est dit fier d’avoir été témoin d’une dynamique qui réunit les acteurs qui échangent sur les enjeux de la sécurité alimentaire et la nutrition. « Je suis satisfait de cette double opportunité, car elle permet de savoir les acquis afin de mieux orienter le secteur », a-t-il précisé. Tout comme son prédécesseur, le directeur de cabinet du ministère de l’agriculture, Amadou Bassassounon Ali, a salué la rencontre internationale sur l’agriculture qui rentre en droite ligne avec les attentes du gouvernement dans le Programme d’actions, en faveur du secteur agricole. Cette rencontre qui a servi de cadre au lancement du projet « Doyiwé » (lentille de terre) dure cinq jours et a été rehaussée par la présence du représentant d’AgriNatura, Joel SOR, du Doyen de la Faculté des sciences agronomiques de l’Université d’ Abomey-Calavi et l’INRAB.
Emmanuel GBETO