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Société / Des leaders d’opinion de Klouékanmè s’approprient la loi contre le mariage forcé et précoce
Publié le jeudi 5 octobre 2017  |  ABP
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© aCotonou.com par DR
Campagne Tolérance zéro contre le mariage des enfants




Klouékanmey, 04 Oct. (ABP) – Le réseau WILDAF-Bénin a organisé ce mercredi à Klouékanmey, un briefing au profit des leaders d’opinion de la commune sur les dispositions pertinentes de la loi n°2011-26 du 09 janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes afin d’instaurer une stratégie de sensibilisation de proximité vis-à-vis des parents et des enfants.

Présidée par la coordonnatrice de Wildaf/Bénin, madame Huguette Bokpè Gnacadja, cette séance de briefing vise à partager avec les acteurs ciblés les préoccupations du réseau et rechercher ensemble des solutions par rapport à la question importante du mariage forcé et précoce.

Pour la coordonnatrice, les sensibilisations démarrées depuis le mois de juillet dernier dans la commune, ont prouvé qu’il faut donner aux femmes les mêmes opportunités de développement, d’autonomisation et d’épanouissement que les hommes.

Quant aux filles, Huguette Gnacadja a souligné qu’il faut leur donner les mêmes opportunités et chances de scolarisation, de construction d’un avenir et de participation au développement national.

Abordant la question du mariage forcé et précoce, la coordonnatrice a rappelé qu’il est une vieille tradition qu’on a du mal à éradiquer puisque, précise-t-elle, « de par les échanges au sein des groupes de travail, le mariage forcé et précoce a pris d’autres formes un peu plus pernicieuses dans lesquelles il y a une autre forme de violence morale qui est exercée sur les filles pour les convaincre à se marier et qui les amène à se détacher de l’autorité parentale pour rentrer dans une vie de concubinage ».

Pour sa part, la responsable de la cellule de la famille et des affaires sociales des départements du Mono et du Couffo, Sylvie Fanou Gbaguidi, a indiqué que la femme ne peut pas être promue tant que nous allons accepter de livrer nos filles quelles que soient les conditions socio-économiques des parents, la femme ne pourra jamais être autonome. Selon elle, l’éducation doit être commune.

La deuxième adjointe au maire, madame Julienne Dessou, a rassuré la coordonnatrice de WILDAF-Bénin de renforcer la communication dans tous les hameaux de Klouékanmè pour agir sur la mentalité des conservateurs des pratiques traditionnelles nuisibles à l’émancipation et à l’autonomisation des femmes.
ABP/CBA/DKJ
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