... C’est avec plaisir, grand plaisir alors, que j’ai accepté l’invitation de madame Prudencio que j’appelle affectueusement ma sœur puis que nous avons eu à travailler ensembles. Mes chers militants, mes chers délégués. En 1990 après le système de parti unique, la conférence nationale a décrété le multi partisme intégral et nous étions contents. Chacun, comme la chèvre de Monsieur Seguin, a créé son parti et a joué une partition dans le développement du Bénin. Aujourd’hui, 27ans après on s’arrête, on fait le bilan et dire qu’est-ce que nous avons gagné et qu’est-ce que nous pouvons mieux faire avec le multi partisme intégral ?Nous, nous avons retenu au niveau de notre parti Mouvement Espoir du Bénin, trois choses, après le bilan que nous avons fait lors de notre congrès extraordinaire de décembre 2016.
1- D’abord , c’est l’échec des partis politiques. Il ne faut pas avoir honte de le dire car lorsqu’on crée un parti politique , c’est pour gagner le pouvoir et au sein des partis politiques qu’on puisse avoir un candidat et dégager un président . Est-ce que depuis 27 ans, nous avons réussi à le faire ? Déjà la réponse est non et ça veut dire que nous ne sommes pas sur la bonne voie malgré que nous ayons réussi à faire de bonnes choses puisque notre pays est cité aujourd’hui au rang des pays démocratiques et nous avons toujours respecté les alternances démocratiques. Nous avons fait les élections législatives et présidentielles à bonne date mais en réalité, aucun chef de parti politique, alors aucun n’est devenu président de la République .
2- La deuxième chose observée, est la division au niveau des parents, la division au niveau des communes. Ce n’est pas un secret ici et je ne vois pas dans quelle commune vous allez rentrer et á la base, il n’y aura pas un monsieur X et monsieur Y qui ne se parlent pas alors qu’au sommet les chefs de partis se parlent.
3-La troisième chose, c’est la vassalisation des partis politiques et le mot n’est pas trop fort, c’est-à-dire que les partis politiques sont obligés de faire appel aux sponsors, à des partenaires techniques et financiers pour animer la vie politique. Lorsque nous avons fait tout ça, nous allons dire qu’est-ce qu’il faut améliorer parce que la démocratie ne peut pas exister sans les partis politiques. Nous à notre niveau, après avoir écouté le président Talon Patrice, avons dit qu’on peut considérer ce quinquennat comme un quinquennat de transition .C’est pourquoi sans qu’on ne se parle de façon très profonde, avons décidé d’intégrer ce mouvement avec le Président Talon pour aller vers la reforme du système partisan. Ce qui va nous amener à réduire le nombre de partis de façon considérable . Nous, au Mouvement Espoir du Bénin, avons dit après le bilan que j’ai fait tout à l’heure, que nous avons besoin des partis qui exigent un certains nombres de valeurs comme la solidarité, la tolérance, le respect mutuel, l’acceptation de l’autre, la non exclusion. Si nous allons vers là et que nous arrivons à regrouper un certain nombres de partis, on pourrait créer des courants au niveau des partis politiques. Des courants que nous allons adopter à un congrès . il faut nécessairement que nous allons vers la reforme du système partisan qui va nous a amené à bénéficier du financement légal que chaque parti va utiliser pour pouvoir exister. Peut être après cette transition de cinq ans ou quinquennat de transition, un chef de parti politique va accéder à la marina de notre pays. C’est pour cela que le thème du congres de la sœur Prudencio vient à point nommé....
Madame et monsieur, c’est sur cette note d’espoir que je souhaite plein succès à vos travaux.
je vous remercie.