Des compatriotes morts à la recherche d’un avenir radieux. Victimes d’attaques de tous genres, et parfois, injustement jetés en prison. Et tout ceci se passe en Algérie. Dans le pays de Bouteflika, les Béninois sans défense, immigrés, souffrent le martyre. Déjà, en juillet dernier, ils ont fait la une des journaux. Pourtant, dans le désert d’Algérie, les échos de leurs cris se sont évanouis. Méprisés en Algérie et presque oubliés par le Bénin, ils continuent et continueront, si l’indifférence persiste, de vivre l’enfer ici-bas.
Une fois encore, d’Alger à Tamanrasset, nos frères béninois ne savent plus à quel saint se vouer. Partis pour des horizons meilleurs, ils découvrent la méchanceté. A la quête d’un travail décent, ils sont devenus des esclaves des temps modernes. En somme, en Algérie, ils n’ont droit à aucune protection due aux immigrés et sont même dépouillés de leurs biens par des groupes organisés.
Le tableau est lugubre. Et aucun Béninois sensible ne doit passer sous silence, ces marques indélébiles qui assombrissent la joie de parcourir l’Afrique et de rêver à son unité. Mais ça, c’est un autre débat. L’urgence, c’est la douleur des Béninois en détresse du côté de l’Algérie à calmer