Les populations de Tourou dans le 1er arrondissement de la commune de Parakou étaient dans les rues le mardi 10 novembre 2017, pour manifester contre l’entreprise Ebomaf, responsable des travaux de construction de la route Parakou-Wêwê. C’est donc pour dissiper les inquiétudes légitimes de ces citoyens et apporter aussi quelques clarifications que Arouna Mohamed, Directeur des travaux à Ebomaf est monté au créneau. En entre autres revendications, les populations de Tourou exige la construction de la clôture du collège de la localité par l’entreprise, le curage des caniveaux, l’érection des ralentisseurs et bien d’autres actions sociales. Pour ce qui concerne la réalisation des ralentisseurs, Arouna Mohamed explique que des équipes chargées de l’exécution de ces travaux sont toujours sur le terrain, et conformément aux prévisions du contrat, 50 ralentisseurs seront réalisés. Pour lui, le gros du chantier était terminé en janvier et c’est après que le ministère a instruit pour qu’il y ait des ralentisseurs, et il fallait ramener encore le matériel lourd. Malheureusement, du fait des mouvements d’humeurs, depuis lundi, le blanc qui exécute les travaux est bras ballants. Veut-on une chose et son contraire en faisant suspendre les activités ?, s’interroge Arouna Mohamed.
Au sujet de l’éclairage de la route, le câblage serait aussi en cours et sera achevé avant la réception de l’ouvrage. Abordant la question relative aux maisons sous menace d’inondation, le Directeur des travaux déclare que, « ce n’est pas de la faute à l’entreprise, car c’est dans les zones de remblais où il faut d’une part mettre la chaussée hors d’eau et d’autre part, évacuer également les eaux des riverains. Voilà pourquoi les caniveaux doivent être placé au pied du talus ». Pour ce qui est des expropriés, Arouna Mohamed explique que cette question est du ressort de la Direction des travaux publics et du ministère des travaux publics. « Pour les carrières, nous avons réhabilité le maximum, le reste, on attend la fin de la saison des pluies. Et c’est à cause des déviations des chinois que le chantier Ebomaf se dégrade entre pk0 et pk3, 5 PQ », a déclaré le Directeur Arouna Mohamed. La construction de la clôture du Ceg n’étant pas dans le cahier de charge, en tant que directeur des travaux, il se sent pas capable de faire des promesses ou prendre des engagements au nom de l’entreprise. Arouna Mohamed pense qu’une discussion entre les autorités et les responsables de l’entreprise Ebomaf pourrait résoudre ce problème. Par contre le directeur des travaux a rassuré de la réalisation des forages conformément au cahier de charge. Il a aussi rappelé que Ebomaf est une entreprise citoyenne, et pour exemple citer l’aménagement d’un site l’entreprise pour désengorger la voie envahit par les gros porteurs chargés de coton.
Tout en faisant donc observer que les travaux ne sont pas entièrement finis, Arouna Mohamed a exhorté les populations à la patience et rassuré que les travaux de finition sont en cours.
Alassane AROUNA