LE MATINAL
Après une dizaine de jours d'absence, le président béninois, Patrice Talon est de retour à Cotonou. L'avion présidentiel a atterri à l'aéroport de Cotonou dans la soirée de ce mercredi 11 octobre 2017, après le périple qui a conduit le chef de l'État du 2 au 11 octobre en France, au Burkina-Faso, en Côte d'Ivoire, au Ghana et au Togo. Il n'est pas exclu que Patrice Talon s'envole dans les prochaines heures à Lomé et dans d'autres capitales de la sous-région dans le cadre de la méditation sur la crise togolaise.
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AGENCE BENIN PRESSE
En tournée de prise de contact dans le département de l'Alibori au Nord Est du Bénin, le ministre de l'intérieur, Sacca Lafia, a appelé ce mercredi à Kandi, les responsables des services déconcentrés de l'Etat, les élus communaux et locaux et les forces de sécurité publique, à sceller "un pacte départemental de coproduction de la sécurité". Expliquant cette approche de lutte contre l'insécurité, le ministre Sacca Lafia a indiqué que les populations, dans ce cas, auront un grand rôle à jouer en coopérant et en collaborant avec les forces de sécurité et de défense. Et le ministre d'exhorter les participants à mobiliser toute leurs énergies de façon à faire du Bénin, un pays sûr, paisible qui fait de la sécurité publique, l'étendard et le socle de son développement comme inscrit au programme d'action du gouvernement.
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LA NATION
L'ambassadrice de l'Unicef, Angélique Kidjo, a visité, ce mercredi 11 octobre, la commune de Sô-Ava où elle a rencontré les filles qui subissent le phénomène du mariage précoce et des violences basées sur le genre. C'était en compagnie des autorités politico-administratives et des partenaires de la lutte. 26 cas de mariages forcés et 12 cas de viol en 2016, et pour le premier semestre 2017, déjà 27 unions forcées et 9 viols. Telles sont les statistiques fournies, ce mercredi 11 octobre à l'hôtel de ville de la commune par Flora Hounkpè, chef centre de promotion sociale de Sô-Ava. Elle nuance que ces chiffres n'incluent nullement ceux couverts par le mur du silence. Tout en peignant le tableau sombre de la situation que vivent les filles, la responsable du centre de promotion sociale a noté que les droits des enfants ne sont pas respectés. Pour Flora Hounkpè, le centre de promotion sociale et la gendarmerie gèrent les cas portés à leur connaissance.