En tournée dans la partie septentrionale du pays, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a présidé, vendredi 13 octobre 2017 à la préfecture de Parakou, une séance de travail avec les membres du Conseil départemental de concertation et de coordination du Borgou.
A l’entame de cette séance, le Préfet du Borgou a témoigné toute sa gratitude aux forces de l’ordre et de sécurité en poste dans le département du Borgou. Selon lui, ces dernières s’évertuent à assurer, de jour comme de nuit, la sécurité de la population à travers des patrouilles. Il a ajouté que les actions menées par les diverses forces ont permis, non seulement, d’appréhender et de mettre hors d’état de nuire des délinquants et des personnes suspectes dans certaines localités, mais aussi et surtout, de réduire considérablement les cas d’insécurité dans le département. Toutefois, a-t-il mentionné, il importe de souligner que, malgré ces actions et les efforts louables des différentes unités de police et de gendarmerie, les divorcés sociaux ne cessent de semer la psychose au sein de la population, notamment avec les cas de vol et de braquage par moment et par endroits. Au regard de la densité du travail à abattre chaque jour et des moyens à mobiliser pour assurer la sécurité des personnes, des biens et des capitaux, le préfet Djibril Mama Cissé a attiré l’attention du ministre de l’intérieur et de la sécurité sur l’insuffisance du personnel et de moyens roulants dans les commissariats et brigades. En réponse, le ministre a précisé que le gouvernement a fait un effort en dotant les forces de l’ordre et de sécurité publique de près de 180 véhicules. Ceci, sans compter avec les véhicules acquis sur fonds propres de la police et de la gendarmerie, les dons des partenaires. Pour ce qui concerne l’effectif du personnel, il a annoncé que le gouvernement prévoit le recrutement de plus de 1000 agents pour améliorer la sécurité des personnes et des biens du pays. Pour le ministre Sacca Lafia, la sécurité n’est pas l’affaire des gendarmes, policiers et sapeurs-pompiers. Elle concerne aussi tous les citoyens. C’est pourquoi, a-t-il dit, les élus locaux, les chefs d’arrondissement, les maires et les préfets doivent travailler la main dans la main avec les forces de l’ordre et de sécurité publique.
Hervé M. Yotto
(Br Borgou-Alibori)