Les travailleurs du secteur de la justice ont décidé d’emboiter le pas à ceux du secteur de la santé qui observent des mouvements de débrayage depuis des mois. Les six syndicats de la justice dénoncent de mauvais traitements en ce qui concerne leur carrière et appellent le garde des sceaux à des négociations. Les syndicats du secteur de la justice vont observer à partir de ce mercredi 18 octobre 2017 un arrêt collectif de travail d’avertissement de 48 heures. 29 points de revendication sont inscrits sur leur motion conjointe de grève. Ce qui pourrait mettre entre autres un terme aux frustrations qu’engendrent actuellement dans les rangs des greffiers, les nominations des greffiers en chef. Par ailleurs, les signataires de la motion de grève exigent l’abrogation pure et simple du décret n°2017-388 du 04 août 2017 et de l’arrêté n°2017-074/MJL/DC/ SGM/DAF/ DSJ/SA/049 SGG 17 du 11 septembre 2017, et la reprise des nominations conformément aux textes en vigueur. Aussi, ces syndicats ont-ils exigé la création d’un comité impliquant les partenaires sociaux et chargé du suivi du traitement des primes, indemnités et autres avantages accordés aux personnels ; l’actualisation et l’étude en Conseil des ministres de la Communication n°032/MEFPD/MTFPRAI/MJLDH/DC/SGM/DGFP/DRSC/SA du 25 novembre 2015 relative à l’extension de la prime de risque des paramédicaux aux agents de santé exerçant en milieu carcéral ; l’abandon définitif du processus de délocalisation d’une partie du ministère de la Justice et de la législation à Porto-Novo, la construction d’un siège unique pour le ministère de la justice.
A.B