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Journée internationale de l’élimination de la pauvreté : La réalisation de sociétés pacifiques et inclusives préoccupe
Publié le mercredi 18 octobre 2017  |  Matin libre
Célébration
© aCotonou.com par Didier Assogba
Célébration de la journée internationale pour l`élimination de la pauvreté
Hôtel Azalaï à Cotonou le 17 Octobre 2017. Célébration de la journée internationale pour l`élimination de la pauvreté




La journée internationale de l’élimination de la pauvreté a été célébrée hier mardi 17 octobre 2017. Au Bénin plusieurs manifestations ont marqué la célébration sous la houlette du gouvernement en partenariat avec le Système des Nations Unies à travers le Programme de Nations Unies pour le développement (Pnud). C’est l’Hôtel Azalai de Cotonou qui a accueilli les manifestations.

Instituée par la déclaration de l'Assemblée générale des Nations Unies, dans sa résolution 47/196 du 22 décembre 1992, la célébration le 17 octobre, de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, est une occasion de passer en revue les politiques stratégiques au niveau national, avec pour objet de sensibiliser l’opinion publique et les décideurs sur la nécessité de prendre des mesures hardies en vue de l’élimination de la pauvreté. Pour célébrer cette journée au Bénin, le Système des Nations Unies, à travers le programme des Nations unies pour le développement conjointement avec le ministère chargé du plan et du développement, ont soumis à la discussion des études réalisées en vue de l’élimination de la pauvreté. Le thème retenu pour l’édition 2017 est intitulé : « Répondre à l'appel du 17 octobre pour mettre fin à la pauvreté : un chemin vers des sociétés pacifiques et inclusives ». Ce thème rappelle à en croire le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies, Représentant résident du Pnud, Siaka Coulibaly, que pour réaliser des sociétés pacifiques et inclusives, une importance particulière doit être accordée à la dignité humaine et à la solidarité agissante envers les personnes vivant avec la pauvreté et la misère. Il appelle donc les Etats, ainsi que les organisations de la société civile, à se doter d’institutions intégrées et efficaces et des ressources en vue de l’élimination de la pauvreté. Pour la ministre de la fonction publique, du travail et des affaires sociales, Adidjatou Mathys, représentant celui du plan, en dépit des nombreux efforts déployés dans le cadre de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (Odd), la situation au Bénin n’est guère reluisante en raison de la pauvreté persistante et des importantes inégalités constatées en matière d’accès aux services sociaux de base. Elle salue donc l’initiative du Pnud commanditaire de séries d’initiatives avec au cœur la problématique de la lutte contre la pauvreté non seulement sur des repères pour la réalisation de la vision Alafia 2025, mais aussi sur des mesures pour l’atteindre des Odd et de la vision 2063 de l’Union africaine.

Des échanges fructueux

Quatre communications ont marqué les assises suivies de riches discussions avec un apport prépondérant des ministres des Affaires étrangères, de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports et de la fonction publique. Elles sont relatives à la croissance inclusive au Bénin, à la jeunesse et à l’emploi, à l’évaluation de la vision 2025 Alafia et aux migrations et diaspora. Il en ressort que malgré les épisodes de croissance économique, l’indice de pauvreté monétaire affiche une tendance haussière et la réalisation de la croissance inclusive requiert la participation de tous, mais également les aspects liés aux mutations suite aux changements climatiques. Il importe donc de réaliser une croissance économique soutenue et partagée, mais également durable avec un point d’honneur aux aspects portés sur la résilience, en vue de permettre aux populations vulnérables de résister aux chocs endogènes et exogènes pour jouir d’un emploi productif et un travail décent pour l’élimination de la pauvreté. Tout ceci requiert l’opérationnalisation de la Vision 2015 Alafia et la canalisation de l’apport de la diaspora.

Thomas AZANMASSO
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