Elu président, samedi 27 mai 2017, lors de l’Assemblée général élective de la Fédération béninoise de cyclisme (Fébécy), Romuald Hazoumèa dit vouloir «redorer le blason du cyclisme béninois».On le voyait comme le messie du vélo au Bénin après 15 ans de léthargie de règne de RhéticeDagba. Mais le constat, quelques mois après sa prise de service n’augure pas non plus d’un avenir meilleur. Du moins, le cyclisme béninois reste toujours au même niveau, pas d’avancée notable. En effet, après les tapages médiatiques sur la remise de matériels et d’équipements sportifs à la sélection nationale du Bénin, le président élu fait face déjà aux vraies réalités du terrain et des compétitions internationales.Pour cause, sur deux sorties du Bénin, le drapeau béninois a été lamentablement humilié lors du 24e Tour Cycliste de la Côte-d'Ivoire (du 10 au 16 septembre 2017), et à l’occasion du Grand prix international Chantal Biya (du 11 au 15 octobre 2017). A ce dernier rendez-vous, le Bénin a été l’ombre de lui-même en témoigne la dernière place occupée par l’équipe béninoise suite à sa disqualification. Et pourtant, celui qui a succédé à RhéticeDagba a affirmé qu’il n’est plus question de prendre part à une compétition pour être à la queue. Malheureusement, force est de constater que Romuald Hazoumèn’a pas encore pris ses marques. La période de tapage médiatique terminée, place maintenant à la réalité. Le bureau exécutif de la Fébécy doit vite se réveiller de son sommeil pour se mettre au travail afin d’atteindre les objectifs qu’ils se sont assignés au risque d’être à l’image du bureau défunt. A cet effet, il faudra véritablement ‘’mouiller les vélos’’ afin que les sueurs sortent du corps des cyclistes béninois qui ont l’obligation de relever le défi qu’a lancé Romuald Hazoumè dès sa prise de fonction. Le contraire, à l’heure du bilan serait tout simplement une honte.
A.F.S.