On était mercredi 28 septembre 2016 quand, la faveur de son traditionnel point de presse post conseil des ministres, Pascal Irénée Koupaki annonce la mise en place, « avant la fin de l’année (2016) » du fichier national d’admission et de nomination des cadres aux emplois des chaînes des dépenses publiques. Mais depuis lors, plus rien.
« Une liste informatisée de cadres aux hauts emplois de la chaîne des dépenses publiques et sera disponible avant la fin de l’année (…). Le principe du fichier a été adopté par le Conseil des ministres. Il reste les modalités de création de ce fichier ». Bien que l’objectif visé, la dynamisation et la modernisation de l’administration publique soit noble, et selon le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki, un tel projet permettrait «(…) libérer les cadres qui se trouvent dans la chaîne des dépenses publiques de toutes contraintes politiques ou politiciennes », depuis 12 mois que le gouvernement caresse ce rêve, il n’y a pratiquement pas grand-chose à mettre sous la langue. Beaucoup d’articles rappels dans les colonnes de journaux, sur les réseaux sociaux pour relancer Patrice Talon et ses hommes, et pas plus tard que cette semaine, une sortie médiatique de Jean-Baptiste Elias qui s’est intéressé au sujet. La pression devenant forte, sans doute, le Pouvoir a voulu se faire entendre au sujet de cet engagement pris publiquement. Pour ce faire, le conseil des ministres qui suit juste la conférence de presse du président du Fonac et en même temps président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), était le créneau idéal. Le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République a dû plancher devant l’Exécutif pour faire un point sur ce projet qui dure 14 mois déjà. A y voir de près, (confère compte-rendu ci-dessous), l’équipe du Nouveau départ est toujours à la cuisine. Le met tant attendu ne sera pas servi maintenant. On continue de se chercher dans les assaisonnements. Des étapes restent donc à franchir avant que le mets ne soit servi. L’Argentier national devra débourser même quelque chose pour huiler la machine. A quand l’effectivité de cette liste informatisée de cadres, dont le délai « contracté » pour sa réalisation est échu ? Seuls le gouvernement et son chef pourront situer le peuple. Nous reviendrons sur certains contours dudit projet.
Worou BORO