Ravip: Les explications du Président du comité de pilotage, Jean Aholou, sur l’opérateur SAFRAN

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Publié le lundi 23 octobre 2017 | L`événement Précis

Invité de l’émission « L’Hebdo » de Soleil Fm vendredi dernier, le Président du comité de pilotage du Recensement Administratif à Vocation Identification de la Population (RAVIP), Jean Aholou, a apporté d’importantes clarifications à propos de l’implication de l’opérateur technologique Safran dans les opérations à mener. Et ceci, pour contrer les polémiques visant à jeter du discrédit sur ce dernier. « Safran n’intervient pas ici dans un contexte électoral », a d’abord précisé Jean Aholou, soulignant que le contexte au Bénin est diamétralement opposé à celui du Kenya où ledit opérateur a travaillé dans un passé récent. «Les données issues du Ravip sont principalement destinées à l’élaboration du registre national, un outil plus englobant. Il ne remplacera pas la Lépi », a aussi indiqué le président du comité de pilotage qui expliquera ensuite que Safran est un assistant technique qui a aidé l’équipe à choisir les tablettes d’enrôlement et forme les opérateurs-kits à les utiliser. Évoquant la polémique que suscite ce choix, Jean Aholou fera savoir : «les inquiétudes que nous recevons, moi, je les considère comme des invites à mieux faire, il ne faut pas rester fermé à ces messages (…) Nous les exploitons autant que faire se peut ».
Quant au niveau d’évolution du processus, le premier responsable du comité de pilotage rassure que tout est fin prêt: « Nous évoluons dans une programmation claire qui aboutira au démarrage effectif à partir du 1er novembre », a-t-il fait savoir. A le croire, 2.162 zones de collecte ont été identifiées sur l’ensemble du territoire national, selon le critère d’accessibilité et de proximité pour accueillir les équipes de recensement et la population. «L’enrôlement des enfants de moins de 5 ans se fera sans l’enregistrement de leurs empreintes digitales, puisqu’il a été démontré que la formation des empreintes digitales avant cet âge n’est pas stable», a aussi affirmé Jean Aholou.
Christian Tchanou