Né à Sékou, une localité de la commune d’Allada, située à une soixantaine de kilomètres de Cotonou, la capitale économique du Bénin, Léonce Houngbadji continue son combat politique pour la libération complète du Bénin. Son engagement politique est de plus en plus salué. Le Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP) vient de recevoir les «félicitations» et «encouragements» de l’ancien Secrétaire Général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (CGTB). Sur la radio Soleil Fm, hier, Pascal Todjinou a tenu à rendre un hommage mérité à Léonce Houngbadji pour son audace. «Voilà un jeune courageux. Il est constamment à l’initiative au Bénin et à l’étranger. Quand je l’écoute, il me séduit», a-t-il témoigné. Pour Pascal Todjinou, Léonce Houngbadji a le mérite de prendre la parole là où la plupart de ses aînés politiques lézardent les murs.
Impressionnant, mais visionnaire assurément, populaire et charismatique certainement, africain passionnément, courageux sûrement, humble avec une écoute très active, l’étoile montante de la politique béninoise a de la trempe. Léonce Houngbadji est conscient que la route sera longue pour construire un espace politique qui incarne l’intérêt général des Béninois. On dit visionnaire parce qu’il a su, par petites touches, par évocations successives, dessiner un futur différent.
Eloigné du langage convenu et conformiste de la classe politique de son pays, Léonce Houngbadji dénonce «l’ordre établi», le «monde ancien qui est usé», propose «une classe politique plus responsable et dynamique». Il parle «d’assainissement» et de «renouvellement» et dénonce les «commerçants politiques». Le Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP) vante «Le Bénin tolérant». Son combat citoyen est en faveur de la classe moyenne, les plus démunis, les pauvres… Tout cela fait de cet ancien journaliste béninois un homme différent, en rupture avec l’archétype classique de l’homme politique béninois. Les valeurs de son Parti sont au service du progrès humain dans toutes ses dimensions : l’émancipation individuelle, la redistribution des richesses et la préservation des acquis démocratiques.
Au vu des sondages, Léonce Houngbadji est clairement en train de décoller. Quels sont les fondements de son discours ? Comment le définir ? L’intéressé répond sans détour : «La politique n’est pas un business. C’est une mission, un engagement citoyen. Je suis au service de l’intérêt général». Alors que cette posture terrifie certains acteurs de la classe politique de son pays et même certains de ses amis qui le traitent de «sans expérience», lui la brandit avec fierté : «Je défends les libertés publiques, la bonne gouvernance, l’amélioration des conditions de vie et de travail des Béninois : la famille, l’éducation, la santé, la justice… Je lutte contre les privilèges, la prise en otage de l’économie nationale, la privatisation de la santé, je suis favorable à la démocratie accomplie… !».
Les racines de ses idées sont béninoises, elles ne sont pas importées ! Il conçoit donc un Etat différent, qui donne accès à la réussite et forme. Léonce Houngbadji est véritablement un homme politique de type nouveau de par son souci de cohésion et de mobilité sociale, du progrès, son hostilité au capitalisme sauvage, son dynamisme et sa fougue. «La situation n’a jamais été aussi grave et le rejet des politiques aussi massif. Notre Parti fonctionne sans bureaucratie», lance ce jeune africain qui a foi au rôle majeur que sa génération pourrait et devrait jouer, pour parvenir à un Bénin fort, valeureux et qui occupe une place importante dans le monde. Il ne rate aucune occasion pour insister sur les capacités de la jeunesse béninoise et sur la force qu’elle représente pour donner au Bénin un nouvel élan et des perspectives heureuses.
Pour Léonce Houngbadji, c’est clair : Faire de la politique aujourd’hui ne peut plus et ne doit plus être un business dans son pays. Pour lui, c’est un engagement citoyen. Et pour y arriver, il lance un appel pressant au renouvellement aussi bien des idées que des actions et des visages, afin de transformer la société béninoise.
Les félicitations de Pascal Todjinou sont donc bien méritées.
M.M
