Le président béninois, Patrice Talon, a plaidé mardi à Cotonou, pour le développement des infrastructures routières au sein de la communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en vue de favoriser une réelle intégration dans l'espace communautaire.
"Les infrastructures de circulation des biens et des personnes constituent pour moi, le premier élément fédérateur et unificateur", a-t-il déclaré.
S'exprimant à l'ouverture de la réunion délocalisée de la Commission mixte "Infrastructure et développement industriel, agriculture, environnement, ressources en eau et développement rural" du parlement de la CEDEAO, le chef de l'Etat béninois a estimé que le développement des infrastructures routières, reste un défi majeur qui attend les dirigeants de l'espace communautaire.
"Ces infrastructures permettant la libre circulation des personnes et des biens sont encore embryonnaires dans nos Etats, notamment celles qui relient nos différents pays. C'est vrai, que nos pays manquent de ressources, mais si nous faisons de ce besoin, une priorité, nous trouverons les moyens d'y parvenir", a-t-il souligné.
Abondant dans le même sens que le chef de l'Etat béninois, le président du parlement de la CEDEAO, le Sénégalais Moustapha Cissé Lo, a affirmé que les infrastructures de transports facilitent énormément le développement de la sous-région.
"Ne dit-on pas souvent que la route, c'est le développement ? ", s'est-il interrogé.
Pour ce député sénégalais, la vision 2020 de la CEDEAO, est de créer une région sans frontières où les citoyens des États membres ont un accès égal aux ressources abondantes de la région et peuvent les exploiter de manière responsable et durable.
"Cette vision ne peut être mise en œuvre qu'à travers des programmes que la Commission de la CEDEAO essaie de formuler et d'exécuter", a-t-il indiqué.
Cette réunion de la commission mixte du Parlement de la CEDEAO axera ses discussions sur le thème : "l'État de mise en œuvre du programme régional de facilitation du transport et du transit routiers de la CEDEAO".
Au terme de cette réunion, a-t-on indiqué, les membres de la Commission mixte auront des informations et de connaissances suffisantes sur l'état de mise en œuvre du Programme régional de facilitation du transport et du transit routiers. Fi