La Cedeao, à l’occasion de l’ouverture de sa session à Cotonou mardi 24 octobre 2017, a félicité et remercié le président Patrice Talon pour ses efforts pour l’intégration sous régionale. C’est surtout la mesure de suppression des visas d’entrée au Bénin aux ressortissants africains, qui a séduit.Le président du Parlement de la Cedeao, le député Moustapha Cissé Lo, a saisi l’opportunité de l’ouverture des travaux de la réunion délocalisée de la Commission mixte, infrastructure et développement industriel, Agriculture, environnement, Ressources en eau et Développement rural du Parlement de la Cedeao, pour dresser des lauriers au président Patrice Talon. C’est son leadership en faveur de l’intégration régionale qui est salué. C’est la décision historique de supprimer l’obligation de visa d’entrée au Bénin à tous les ressortissants africains qui est a été la déterminante. « Cette décision donne du sens à l’objectif de passer, d’ici à 2020, de la Cedeao des Etats, à la Cedeao des peuples », a souligné le parlementaire. Il a apprécié la démocratie béninoise et loué les qualités d’homme d’Etat du président Talon. A en croire Moustapha Cissé Lo, le chef de l’Etat béninois est un exemple pour ses pairs de la sous-région. Il a été soutenu par le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Adrien Houngbédji, qui a magnifié à son tour cette audacieuse décision. Le président du Parlement de la Cedeao, s’est aussi réjoui de la lutte salvatrice engagée par le président Talon contre les faux médicaments. Ceux-ci continuent de faire des ravages dans la sous-région. Il a donc exhorté Patrice Talon, à mobiliser ses pairs de la sous-région pour aller dans le même sens. Pour sa part, le président de la République s’est dit honoré que notre pays abrite cette session, en raison notamment de son thème : "Etat de mise en œuvre du Programme régional de facilitation du transport et du transit routiers de la Cedeao". Un thème qui, selon lui, est évocateur car les transports, le transit, constituent les ingrédients de base de l’intégration. Or, constate le président, ces infrastructures communautaires sont encore embryonnaires. A ce propos, il n’ignore pas que les pays manquent de ressources. « Si nous faisons de ce dossier une priorité, nous trouverons les moyens », a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a souhaité que les réflexions des parlementaires accouchent de recommandations pertinentes pour que cette session de Cotonou devienne une référence historique.
Odi I. Aïtchédji