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© Présidence de CI par DR
4ème réunion du Groupe de Travail de haut niveau sur la monnaie unique de la CEDEAO Mardi 24 octobre 2017. Niamey (Niger). Quatrième réunion du Groupe de Travail de haut niveau sur la monnaie unique de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. |
Cotonou abrite depuis le mardi 24 octobre au Palais des Congrès, la réunion délocalisée de la commission mixte du parlement de la CEDEAO, ouverte en présence du Chef de l’Etat, Patrice Talon, du Président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, ainsi que des présidents d’Assemblée nationale de l’espace ouest africain.
Prévue pour se tenir jusqu’au 28 octobre prochain, cette réunion vise à passer en revue l’état de la mise en œuvre du programme régional de facilitation du transport et du transit routier de la CEDEAO.
« La vision 2020 de la CEDEAO est de créer une région sans frontières où les citoyens de l’espace CEDEAO ont un accès égal aux abondantes ressources de la région et peuvent les exploiter de manière responsable et durable », a affirmé Moustapha Cissé Lo, président du parlement de la CEDEAO, à l’ouverture des travaux.
Le président du parlement de la CEDEAO a salué la décision du Bénin de supprimer les visas d’entrée et a rappelé la vision de l’organisation en matière d’intégration régionale avant d’ajouter que cet objectif ne peut être atteint qu’à travers la mise en œuvre du programme régional de facilitation du transport et du transit routier de la CEDEAO.
« L’objectif est de passer de la CEDEAO des Etats à la CEDEAO des peuples. Quelle meilleure initiative que celle d’étudier le dossier des transports et des routes », a dit le Président de l’Assemblée nationale du Bénin, Adrien Houngbédji.
Dans son message d’exhortation, le président Patrice Talon a rappelé que « les infrastructures de circulation des biens et des personnes constituent le premier élément fédérateur et unificateur des peuples ».
Les enjeux liés à cette réunion son grands. En effet, seulement 10 à 15% des échanges des 15 pays membres sont réalisés à l’intérieur de la CEDEAO malgré l’énorme potentiel dont regorge la sous-région en termes d’importations et d’exportations.
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