Le président de l’Ong Urgences panafricanistes, Kemi Seba, a organisé hier, 26 octobre 2017, une conférence de presse à l’espace Tchif de Cotonou. Ce fut une occasion pour les membres de cette organisation de préciser à la presse l’objectif visé par ce mouvement contre le Fcfa. Ils ont également profité de cette occasion, pour inviter le peuple béninoisà une mobilisation à la place des martyrs de Cotonou le samedi 28 octobre prochain. Cette mobilisation vise à valoriser la production africaine. Selon le président de l’Ong Urgences panafricanistes, Kèmi Seba, la meilleure façon de lutter contre le néocolonialisme c’est de valoriser notre culture. « Faire en sorte de rappeler à la population africaine que tout ce qui vient de l’extérieur n’est pas forcement bon et que nous avons des éléments chez nous pour pouvoir avancer», a-t-il poursuivi. Pour lui, aucun pays ne peut se développer s’il ne compte sur ce qu’il produit en priorité. « Cette mobilisation sera la première étape d’une série de mobilisation dans tous les pays de la zone franc » a-t-il martelé. Il rassure que sa présence au Bénin est pour densifier la mobilisation pas seulement du franc CFA mais de la souveraineté de manière générale. « Le franc Cfa est l’arbre qui cache la forêt du néocolonialisme. Le franc Cfa est notre première étape», a-t-il ajouté. L’objectif de ce mouvement est de faire en sorte que ce débat devienne continental puis international. Il pense avoir réussi ce pari. Pour finir, le coordonnateur national de l’Ong Urgences panafricanistes, Kamal Radji, invite tous les jeunes, les entrepreneurs béninois et africains qui travaillent et qui se retrouvent parfois forcésà ne pas voir leur produit, valorisé sur le marché à prendre part à cette mobilisation du samedi prochain.
Thérèse Wohndéna
GNITONA (Coll)