La véritable promotion des valeurs culturelles d’un peuple passe par la maitrise plus ou moins parfaite de certaines réalités dans les langues locales. Fort conscient de cette approche, Roberto Ewassadja, président de l’Association africaine pour la promotion des danses cérémonielles et royales (2Apdcr),et son équipe ont initié un concours visant à promouvoir l’exécution de l’hymne national du Bénin dans différentes langues locales en dehors du français qui est la langue officielle dans laquelle il est chanté. La compétition est dénommée ‘’concours inter-établissement de l’hymne national dans nos langues’’. La deuxième édition est officiellement lancée, vendredi 27 octobre dernier, à la salle Vip du ministère de la culture et du tourisme. Les phases de présélection ayant démarré depuis le 20 octobre dernier, le concours est prévu pour durer jusqu’au 14 avril 2018. Comme son nom l’indique, sa cible principale, ce sont les élèves des établissements scolaires. Pour le compte de cette année, les apprenants qui prendront part au challenge, auront le défi d’exécuter l’aube nouvelle en Ditamari, en Bariba et en fongbé. Pour ce faire, cinq départements seront en compétition à savoir l’Atlantique, le Littoral, le Zou, l’Atakora et le Borgou. Quatorze (14) communes seront prises en compte dans ses départements pour s’affronter. Entre autres communes on peut citer : Cotonou, Abomey-Calavi, Zè, Allada, Tori, Ouidah, Zogbodomey, Zakpota, Covè, Bohicon, Abomey, Agbangnizoun, Natitingou et N’dali. La fin de la compétition sera sanctionnée par le trophée dédié au créateur de la chanson feu Abbé Gilbert Dagnon. Pour Abdoulaye Bénon, le représentant du Ministre de la culture « La valorisation de l’exécution de l’hymne national en langues locales est une initiative complexe mais louable à laquelle il faut accorder une attention particulière ».
Teddy GANDIGBE