La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie-Odile Attanasso fait partie des inamovibles du gouvernement de Patrice Talon. C’est ce qui ressort de la publication, vendredi dernier de la liste des membres du 2ème gouvernement du chantre du Nouveau départ. Marie-Odile Attanasso est maintenue à son poste. C’est la preuve que celle que d’aucuns qualifient de dame de fer continue d’avoir la confiance et le soutien du Chef de l’Etat pour les courageuses réformes entreprises dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur.
Les réformes entreprises par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie-Odile Attanasso s’inscrivent dans la droite ligne du Programme d’actions du gouvernement. Nul ne vendait chère la peau de Marie-Odile Attanasso qui depuis, le 06 avril 2016 a essuyé toutes les critiques tant, les réformes qu’elle a courageusement entreprises gênaient. Tout était sujet à polémiques à commencer par la réduction du nombre d’universités publiques, le retrait du statut d’Université à certains centres universitaire ou de leur fermeture, l’organisation des examens de licence et de master pour les universités privées et la récente décision d’inscription payante dans les universités. Marie-Odile Attanasso a essuyé assez de critiques, que cela soit de la part des députés, des responsables d’établissements privés ou des étudiants. Mais Patrice Talon et son ministre étaient toujours sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les réformes dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur. A aucun moment, Marie-Odile Attanasso n’était ébranlée, consciente qu’elle est de la nécessité d’opérer lesdites réformes pour un système éducatif performant qui répond aux défis actuels de l’éducation. Elle a maintenu le cap au risque d’être impopulaire. Aujourd’hui, les fruits ont commencé par donner la promesse des fleurs. Beaucoup de ceux qui, au départ étaient contre les réformes de Marie-Odile Attanasso se rendent à l’évidence qu’elles ne visaient en réalité que le bien-être des étudiants, leur permettre d’étudier dans un cadre qui respecte les normes, bénéficier d’un enseignement de qualité, être fier des diplômes qu’ils obtiennent que cela soit dans le secteur public ou privé. Fort de cela, les menaces et critiques n’ont pas fait fléchir la dame de fer. Elle était en réalité inspirée par la vision du Chef de l’Etat qui, pendant la campagne présidentielle avait déclaré : « Si vous voulez faire des réformes justes vous devez accepter d’être impopulaire ». Marie-Odile Attanasso a payé le prix. Tantôt ferme, tantôt malléable, la patronne de l’enseignement supérieur a pu convaincre les acteurs du système éducatif de la nécessité de sortir l’enseignement supérieur de la médiocrité dans laquelle elle végétait. Son courage et sa ténacité ont payé et sont aujourd’hui récompensés par le Chef de l’Etat Patrice Talon. En 18 mois de gouvernance, le gouvernement de la Rupture a sérieusement impacté le sous-secteur de l’enseignement supérieur. Ce résultat est à l’actif de Marie-Odile Attanasso qui par sa rigueur, sa méthode, a bousculé les habitudes. C’est certainement pour cela que le Chef de l’Etat a décidé de la garder à ses côtés pour qu’elle achève l’œuvre qu’elle a si bien commencée pour le bonheur de l’école béninoise.